DANSLES FORÊTS DE SIBÉRIE . D’aprĂšs le rĂ©cit de Sylvain TESSON. Adaptation : Charlotte Escamez. Mis en scĂšne et interprĂ©tĂ© par William Mesguich . Collaboration artistique : Estelle Andrea . CANAL 33 PIERRE BONNIER /

De Safy Nebbou Avec RaphaĂ«l Personnaz et Evgueni Sidikhine AnnĂ©e 2016 Pays France Genre Aventure RĂ©sumĂ© Pour assouvir un besoin de libertĂ©, Teddy dĂ©cide de partir loin du bruit du monde, et s’installe seul dans une cabane, sur les rives gelĂ©es du lac BaĂŻkal. Une nuit, perdu dans le blizzard, il est secouru par Aleksei, un Russe en cavale qui vit cachĂ© dans la forĂȘt sibĂ©rienne depuis des annĂ©es. Entre ces deux hommes que tout oppose, l’amitiĂ© va naĂźtre aussi soudaine qu’essentielle. Avis AprĂšs avoir prĂ©sentĂ© une pelletĂ©e de courts-mĂ©trages au dĂ©but des annĂ©es 2000, Safy Nebbou est finalement passĂ© au long-mĂ©trage en 2006 avec L’empreinte de l’ange . Depuis le rĂ©alisateur a rĂ©uni Depardieu et Poelvoorde dans L’autre Dumas , puis Charles Berling et son fils pour Comme un homme . Cette annĂ©e, il est de retour avec RaphaĂ«l Personnaz qui se perd en plein milieu » 
 des forĂȘts de SibĂ©rie ». Il y a des films comme ça, qui offrent de trĂšs belles claques qu’on ne voit vraiment pas arriver et il est clair que Dans les forĂȘts de SibĂ©rie » fait partie de ces films-lĂ  car c’est un film majestueux ! Un film calme et sensoriel dont on ressort envoutĂ©, dĂ©paysĂ© et reposĂ©. Bref, Dans les forĂȘts de SibĂ©rie » est un film qui fait du bien. – Je suis venu me rapprocher de ce que je ne connais pas, le froid, le silence, l’espace et la solitude. En ville, les minutes, les heures, les annĂ©es nous Ă©chappent, ici le temps se calme. Je suis libre, parce que mes jours le sont. Ne nuire Ă  rien, ne subir le dictat de personne, ne dĂ©sirer pas plus que ce que l’on Ă©prouve et savoir se faire accepter par la nature. J’ai quittĂ© le caveau des villes et vĂ©cu un an dans l’église des BaĂŻkal. Un an comme une vie
 » Magnifique aventure humaine, film dĂ©paysant et sensoriel, Dans les forĂȘts de SibĂ©rie » est un film qui nous plonge en plein cƓur d’une solitude, d’un questionnement intĂ©rieur et d’une recherche de soi, de vĂ©ritĂ© et d’essentiel. Le film est parcouru d’une belle question existentielle, le plaquage de ce personnage est-il une fuite de la rĂ©alitĂ© ou bien est-ce un rĂ©el enjeu pour son existence afin de pouvoir avancer et se dĂ©barrasser des rĂȘves et des illusions ? Une question qui pourrait aussi se traduire par la fin d’une jeunesse, d’une innocence. Une fin qui va laisser place Ă  l’existence, Ă  un renouveau. Et cette quĂȘte majestueuse du vrai et des sensations finit par atteindre son but, c’est-Ă -dire nous-mĂȘme, le public. Car avec ce film et le parcours existentiel de son personnage, le rĂ©alisateur nous fait nous questionner sur certaines valeurs et le sens des choses et du mot libertĂ©. Dans les forĂȘts de SibĂ©rie » est donc un film qui pose de vraies questions, mais c’est aussi un film qui n’oubliera pas de divertir avec un scĂ©nario trĂšs bien Ă©crit, beau, calme, Ă  l’image du film, et solide. Un scĂ©nario qui invite au lĂącher prise, Ă  l’évasion et Ă  la confrontation. Un scĂ©nario simple, pertinent, qui aborde les diffĂ©rences de cultures, l’évolution dans l’espace-temps, certains problĂšmes dans le pays. Des problĂšmes qui rĂ©sonnent comme une folie, comme par exemple quand le film aborde les activitĂ©s de nouveaux riches. Le scĂ©nario nous offre aussi une belle rencontre, une amitiĂ© qui naĂźt comme une Ă©vidence malgrĂ© la barriĂšre de la langue. Une amitiĂ© pleine de paradoxe. Quand l’un rĂȘve de retrouver la ville, l’autre la fuit. Quand l’un voit un rĂȘve, l’autre voit un enfer. C’est l’une de ces rencontres passionnantes qui change un homme et une vie. Bref, c’est tout simplement passionnant, captivant, et sans aucun temps mort et cela malgrĂ© le fait que Safy Nebbou installe un rythme plutĂŽt lent. C’est mĂȘme l’exemple parfait du film lent oĂč tout est passionnant. Mais le film n’est que pas ce scĂ©nario sublime et l’enthousiasme ne vient pas seulement de lui. Dans les forĂȘts de SibĂ©rie , c’est un tout et c’est ce tout qui en fait sa force, son charme et la maniĂšre dont le film fait plonger littĂ©ralement le spectateur. Ainsi, Dans les forĂȘts de SibĂ©rie , c’est aussi une mise en scĂšne passionnante de Safy Nebbou qui nous offre des images, des plans, des sĂ©quences et enfin des scĂšnes envoutantes et magiques. DĂšs l’ouverture du film, Dans les forĂȘts de SibĂ©rie » dĂ©gage une puissance et une envie d’évasion incroyable. D’emblĂ©e, on a le sourire aux lĂšvres et dĂšs les premiĂšres images, le film fait du bien. Il y a quelque chose qui rappelle les plus belles fresques du cinĂ©ma de Jean-Jacques Annaud et c’est tout en beautĂ©, en assurance et en plaisir que Safy Nebbou arrive Ă  rendre Ă©pique un camion qui roule sur un lac glacĂ© ! Cette sensation est aussi rendue par la bande originale absolument superbe que nous a concoctĂ© Ibrahim Maalouf. Une bande originale qui invite Ă  l’aventure et au changement. Une bande originale qui fait du bien aux oreilles et qui finalement s’inscrit comme la plus belle qu’on ait entendue cette annĂ©e pour l’instant. Puis enfin il y a RaphaĂ«l Personnaz qui trouve l’un de ses plus beaux rĂŽles Ă  ce jour. L’acteur est parfait dans la peau de Teddy et nous fait passer un enthousiasme trĂšs communicatif. On adore le voir s’émerveiller et c’est avec lui qu’on s’émerveille. On voit toute la difficultĂ© de cette rĂ©gion rude Ă  travers ses yeux, mais on en voit aussi toute la magnificence et c’est Ă  travers lui qu’on finit par se remettre en question. Dans les forĂȘts de SibĂ©rie , ce sera l’occasion de dĂ©couvrir Evgueni Sidikhine, un acteur russe, qui sera l’opposĂ© du personnage de Teddy et malgrĂ© le cĂŽtĂ© renfermĂ© du personnage, meurtri par un lourd passĂ©, il sera tout aussi touchant et Ă©mouvant que le personnage qu’incarne RaphaĂ«l Personnaz. Dans les forĂȘts de SibĂ©rie » est donc un voyage sublime qui nous en donne des frissons. C’est un film qui prend le temps de s’arrĂȘter sur la simplicitĂ©. C’est un film qui fait du bien au cƓur, aux yeux et aux oreilles. C’est un film qui fait beaucoup de bien au moral. Un film qui nous Ă©vade pendant sa petite heure quarante-cinq. Une petite heure qu’on aurait adorĂ©e bien plus longue. On aurait mĂȘme voulu que ça ne s’arrĂȘte pas. Note 18/20 [youtube] Par CinĂ©ted

ParudĂ©but septembre, Dans les forĂȘts de SibĂ©rie s'est vendu Ă  100 000 exemplaires en deux mois, et les lauriers dont il est dĂ©sormais le rĂ©cipiendaire ne devraient faire qu'accentuer l
Cela faisait trĂšs longtemps que je n’avais pas publiĂ© de prĂ©sentations sur le blog. C’est aujourd’hui chose faite. Le thĂšme est un peu inhabituel. Il ne s’agit pas de business, de communication ou de marketing mais d’un livre que j’ai lu derniĂšrement Dans les forĂȘts de SibĂ©rie de Sylvain Tesson. Bon visionnage ! Extraits du livre La marque Heinz commercialise une quinzaine de variĂ©tĂ©s de sauces. Le supermarchĂ© d’Irkoutsk les propose toutes et je ne sais quoi choisir. J’ai dĂ©jĂ  rempli six caddies de pĂątes et Tabasco. Quinze sortes de ketchup. A causes de choses pareilles, j’ai eu envie de quitter ce monde. » 2 Mai Entre l’envie et le regret, il y a un point qui s’appelle le prĂ©sent. Il faudrait s’entraĂźner Ă  y tenir en Ă©quilibre comme ces jongleurs qui font tourner leurs balles, debout sur le goulot d’une bouteille. » Le paradis aurait dĂ» se situer ici une splendeur infaillible, pas de serpents, impossible de vivre nu et trop de choses Ă  faire pour avoir le temps d’inventer un dieu. » 7 Mai A dĂ©vorer du poisson depuis des mois, je me mĂ©tamorphose. Mon caractĂšre est devenu lacustre, plus taciturne, plus lent, ma peau blanchit, je dĂ©gage une odeur d’écaille, ma pupille se dilate et mon cƓur ralentit. » 7 Mai L’Etat voit tout ; dans la forĂȘt, on vit cachĂ©. L’Etat entend tout ; la forĂȘt est nef de silence. L’Etat contrĂŽle tout ; ici, seuls prĂ©valent les codes immĂ©moriaux. L’Etat veut des ĂȘtres soumis, des cƓurs secs dans des corps prĂ©sentables ; les taĂŻgas ensauvagent les hommes et dĂ©lient les Ăąmes. » 10 Mai Le soir, je prends trois ombles en une heure. Etrangement le lac ne m’en dĂ©livre jamais plus comme s’il rĂ©servait une prise conforme Ă  mes besoins. Il y a lĂ  un mystĂšre qui prĂ©munit de la fiĂšvre pĂ©cheresse. » 11 Mai Rien ne me manque de ma vie d’avant. Cette Ă©vidence me traverse alors que j’étale du miel sur les blinis. Rien. Ni mes biens, ni les miens. On dispose de tout ce qu’il faut lorsqu’on organise sa vie autour de l’idĂ©e de ne rien possĂ©der. » 13 Mai Il pleut et il fait froid et les ramures des cĂšdres ruissellent vernissĂ©es. La beautĂ© ne sauvera jamais le monde, tout juste offrira-t-elle de beaux dĂ©cors pour l’entre-tuerie des hommes. » 15 Mai Penser qu’il faudrait le prendre en photo est le meilleur moyen de tuer l’intensitĂ© d’un moment. Je reste au carreau pendant une heure, alors que l’aube en fait des tonnes. » 15 Mai Qui suis-je ? Un pleutre, affolĂ© par le monde, reclus dans une cabane, au fond des bois . Un couard qui s’alcoolise en silence pour ne pas risquer d’assister au spectacle de son temps ni de croiser sa conscience faisant les cents pas sur la grĂšve. » 17 Mai Le soleil et les nuages jouent aux Ă©checs. Ils placent leurs pions sur l’échiquier de marbre les masses blanches et noires se dĂ©placent Ă  l’allure des charges cavaliĂšres. » 20 Mai Les rives sont agitĂ©es par un meeting aĂ©rien permanent. Des aigles planent, les oies patrouillent en bande, les mouettes enchaĂźnent les piquĂ©s et des papillons, tout Ă©tonnĂ©s de vivre, titubent dans l’air. Quarante-huit heures ont suffi au printemps pour confirmer son putsch. » 22 Mai La cabane n’est pas une base de reconquĂȘte mais un point de chute. Le trou oĂč la bĂȘte panse ses plaies, non le repaire oĂč elle fourbit ses griffes. » 27 Mai Finalement, avec la vodka, l’ours et les tempĂȘtes, le syndrome de Stendhal, suffocation devant la beautĂ©, est le seul danger qui menace l’ermite. » 31 Mai Parfois mon regard s’attarde sur un pan d’eau vide oĂč deux canards se posent soudain comme si une prĂ©monition trouvait son exaucement. Comme lorsque l’Ɠil dĂ©couvre dans un livre la phrase que l’esprit attendait depuis longtemps sans rĂ©ussir Ă  la formuler. » 31 Mai La pluie a Ă©tĂ© inventĂ©e pour que l’homme se sente heureux sous un toit. » 3 Juin Citation de John Burroughs Le ton sur lequel nous parlons au monde est celui qu’il emploie avec nous. Qui donne le meilleur, reçoit le meilleur. » Nous sommes seuls responsables de la morositĂ© de nos existences. Le monde est gris de nos fadeurs. 4 Juin Nous sommes quelques Ăąmes nomades qui cherchons par tous les moyens Ă  revivre les moments intenses de nos existences. Pour certains, ils se situent dans l’enfance, pour d’autres, ils correspondent au premier baiser sous le pont de la dĂ©partementale, pour d’autres encore Ă  une sensation d’épanouissement inexplicable, un soir d’étĂ©, dans le crissement des cigales, pour d’autres enfin Ă  une nuit d’hiver oĂč auraient affluĂ© de hautes et bonnes pensĂ©es. Pour moi, c’était lĂ , au bord du talus sablonneux ouvert sur le lac. » Mishima dans le Pavillon d’Or 
 Ce qui donne un sens Ă  notre comportement Ă  l’égard de la vie est la fidĂ©litĂ© Ă  un certain instant et notre effort pour Ă©terniser cet instant 
 » Tout ce que nous entreprenons dĂ©coulerait d’une inspiration Ă©phĂ©mĂšre, intangible. Une fraction de seconde fonderait l’existence. » 16 Juin Vivre ne devrait consister qu’en ceci prononcer sans cesse des actions de grĂące pour remercier le destin du moindre bienfait. Etre heureux c’est savoir qu’on l’est. » 16 Juin Je ferme les livres et pleure dans le poil de mes chiens. Je ne savais que la fourrure des bĂȘtes absorbait si bien les larmes. Sur la peau des ĂȘtres humains, elles glissent. » 19 Juin Les livres sont plus secourables que la psychanalyse. Ils disent tout, mieux que la vie. Dans une cabane, mĂȘlĂ©s Ă  la solitude, ils forment un cocktail lytique parfait. » 22 Juin A tout moment, des phoques Ă©mergent et fixent la rive. Ils contrĂŽlent que le monde est toujours en place, vĂ©rifient qu’ils ont bien fait de choisir les profondeurs. » 4 Juillet Qu’est-ce que la sociĂ©tĂ© ? Le nom donnĂ© Ă  ce faisceau de courants extĂ©rieurs qui pĂšsent sur le gouvernail de notre barque pour nous empĂȘcher de la mener oĂč bon nous semble. » 8 Juillet Lire compulsivement affranchit du souci de cheminer dans la forĂȘt de la mĂ©ditation Ă  la recherche des clairiĂšres. Volume aprĂšs volume, on se contente de reconnaĂźtre la formulation de pensĂ©es dont on mĂ»rissait l’intuition. » 13 Juillet La vie dans la cabane est une profession de foi Ă©nergĂ©tique aux antipodes du promĂ©thĂ©isme historique. La hache du bĂ»cheron et le panneau solaire pourvoient lumiĂšre et chaleur. La frugalitĂ© Ă©nergĂ©tique ne pĂšse pas. Ni la joie de se savoir autosuffisant et le sentiment religieux d’ĂȘtre bĂ©nĂ©ficiaire des prodigalitĂ©s du soleil. Les panneaux photovoltaĂŻques captent l’averse de photons tombĂ©s de cieux. Le bois – qui est le fossile de la lumiĂšre solaire – libĂšre son Ă©nergie dans le feu. » Chaque calorie tirĂ©e de la pĂȘche ou de la cueillette, chaque photon assimilĂ© par le corps est dĂ©pense pour pĂȘcher, cueillir, puiser l’eau et couper le bois. L’homme des bois est une machine Ă  recyclage Ă©nergĂ©tique. Le recours aux forĂȘts est recours Ă  soi-mĂȘme. PrivĂ© de voiture, l’ermite marche. PrivĂ© de supermarchĂ©, il pĂȘche. PrivĂ© de chaudiĂšre, son bras fend le bois. Le principe de non-dĂ©lĂ©gation concerne aussi l’esprit privĂ© de tĂ©lĂ©, il ouvre un livre. » Pourassouvir un besoin de libertĂ©, Teddy dĂ©cide de partir loin du bruit du monde, et s’installe seul dans une cabane, sur les rives gelĂ©es du lac BaĂŻkal. Une nuit, perdu dans le blizzard, il est secouru par Aleksei, un Russe en cavale qui vit cachĂ© dans la forĂȘt sibĂ©rienne depuis des annĂ©es. Entre ces deux hommes que tout oppose, l’amitiĂ© va naĂźtre aussi soudaine qu’essentielle.
Le silence descend du ciel sous la forme de petits copeaux blancs. Etre seul, c’est entendre le silence. Une rafale. Le grĂ©sil brouille la vue. Je pousse un hurlement. J'Ă©carte les bras, tends mon visage au vide glacĂ© et rentre au chaud. »Du coin du feu au fin fond de la SibĂ©rie un livre nous relie avec l’expĂ©rience immobile de Tesson. C’est son journal de bord consciencieusement rĂ©digĂ© au jour le jour qui nous offre un lien sincĂšre et humain avec le lac BaĂŻkal. Il suffisait de demander Ă  l’immobilitĂ© ce que le voyage ne m’apportait plus la paix. »Tesson l’aventurier infatigable, a traĂźnĂ© ses guĂȘtres dans les coins les plus reculĂ©s de notre planĂšte. Son parcours est fait de mouvements incessants doublĂ© d’un appĂ©tit vorace pour l’aventure. Ce qui m’a plu dans l’idĂ©e de commencer Ă  lire ses bouquins antĂ©-chronologiquement c’est justement de chercher Ă  comprendre son Ă©volution qui l’a amenĂ© Ă  vivre en ermite dans un des coins les plus hostile de notre terre. L’éventail de choses Ă  accomplir est rĂ©duit. Lire, tirer de l’eau, couper le bois, Ă©crire et verser le thĂ© deviennent des liturgies. En ville, chaque acte se dĂ©roule au dĂ©triment de mille autres. La forĂȘt resserre ce que la ville disperse. »Tesson est assurĂ©ment un marginal rapportĂ© au moule collectif dans lequel tout un chacun cherche une place oĂč se fondre dans la masse. Il a repoussĂ© les limites de son corps Ă©tendu ses rĂȘves tout en enjambant les frontiĂšres humaine. Il en retire un riche recueil de pensĂ©es sur notre condition humaine. Une fuite dans les bois ? La fuite est le nom que les gens ensablĂ©s dans les fondriĂšres de l’habitude donnent Ă  l’élan vital. Un jeu ? AssurĂ©ment ! »AnimĂ© d’une excitation enfantine, Sylvain Tesson s’autorise ce que la sociĂ©tĂ© nous interdit vivre libre. De quoi est-on prisonnier ? De ce que la machine capitaliste nous plante dans le crĂąne ! En quoi sommes nous soumis Ă  une force qui nous domine ? Demandez vous depuis quand faites-vous vos propres choix. L’utopie dĂ©croissante un recours poĂ©tique pour individus dĂ©sireux de se conformer aux principes de la diĂ©tĂ©tique. »L’ermitage n’est pas une mince affaire, cela demande avant tout une bonne santĂ©, une confiance en soi stable et une conscience puissante. Tout le monde n’est peut-ĂȘtre pas prĂȘt Ă  affronter un hiver sibĂ©rien mais sachons admirer et respecter ceux qui le font. S’arracher au systĂšme et goĂ»ter Ă  une libertĂ© spacio-temporelle est un acte de rĂ©sistance inscrit au plus profond de notre gĂ©nome humain. Les sociĂ©tĂ©s n’aiment pas les ermites. Elles ne leur pardonnent pas de fuir. Elles rĂ©prouvent la dĂ©sinvolture du solitaire qui jette son continuez sans moi » Ă  la face des autres. Se retirer c’est prendre congĂ© de ses semblables. L’ermite nie la vocation de la civilisation, en constitue la critique vivante. Il souille le contrat social. Comment accepter cet homme qui passe la ligne et s’accroche au premier vent ? »Plus en avant dans cette analyse, j’évoque notre prison mentale. Nous sommes conditionnĂ©s Ă  une façon de penser dont il est difficile de s’affranchir tant les outils Ă  disposition du systĂšme sont variĂ©s, puissants et omniprĂ©sents. Pourtant, il me semble qu’une bataille pour faire vibrer l’humain qui est en nous et un combat noble Ă  mener. Il passe nĂ©cessairement par un repli matĂ©rialiste et un recentrage sur la conscience. S'installer dans le rĂ©duit d'une hutte sibĂ©rienne, c'est gagner la bataille contre l'ensevelissement sous le tombereau des objets » Que les huttes puissent tenir le rang de palais, les habituĂ©s des suites royales ne le comprendront jamais. Ils n’ont pas connu l’onglĂ©e avant le bain moussant. Le luxe n’est pas un Ă©tat mais le passage d’une ligne, le seuil oĂč, soudain, disparaĂźt toute souffrance. » Devenir un manque Ă  gagner devrait ĂȘtre l’objectif des rĂ©volutionnaires. Un repas de poisson grillĂ© et des myrtilles cueillies dans la forĂȘt est plus anti-Ă©tatique qu’une manifestation hĂ©rissĂ©e de drapeaux noirs. »Tesson dĂ©roule son histoire en s’appuyant sur ses propres expĂ©riences et une base bibliographique trĂšs pointue. Il a emportĂ© avec lui des chefs d’Ɠuvres de littĂ©rature classique qu’il s’envoie Ă  grands coups de vodka. Toutefois, il a beau louer la beautĂ© des lieux et expliquer la nĂ©cessitĂ© de sa dĂ©marche, une certaine mĂ©lancolie transpire entre les lignes. La solitude ce que les autres perdent Ă  n’ĂȘtre pas auprĂšs de celui qui l’éprouve. »Le livre est facile Ă  lire, trĂšs rythmĂ© puisque c’est un journal, il offre des chapitres disparates en longueur qui sont Ă  l’image de ce que sont nos journĂ©es plus ou moins remplies de choses pertinentes Ă  partager. L’écriture est sincĂšre, sobre mĂȘlĂ©e de rĂ©flexions intĂ©ressantes et bien tournĂ©es. La foule d’extraits que je publie ici donne un aperçut de mon apprĂ©ciation de l’Ɠuvre. Au final ces passages se suffisent Ă  eux-mĂȘmes et vous pouvez vous contenter de lire ce qui est entre guillemets. L’ermitage resserre les ambitions aux proportions du possible. En rĂ©trĂ©cissant la panoplie des actions, on augmente la profondeur de chaque expĂ©rience. » ... la vie ne devrait ĂȘtre que cela l’hommage rendu par l’adulte Ă  ses rĂȘves d’enfant. Je lutte contre la tentation de prendre une photo. »Pour conclure, je recommanderais ce livre Ă  quiconque se pose des questions sur son mode de vie ainsi qu’à ceux qui se cherchent une place dans cette sociĂ©tĂ©. Ca n’est pas le livre du siĂšcle mais un ouvrage agrĂ©able Ă  lire, consistant et qui Ă  coup sĂ»r fera rĂ©flĂ©chir son lecteur. Le solitaire des bois a deux amours, le temps et l’espace. Le premier il l’emplit Ă  sa guise, le deuxiĂšme, il le connaĂźt comme personne. »
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Cast & crewUser reviewsTriviaOriginal title Dans les forÃÂȘts de Sibérie201620161h 45mBefore the vastness of the Siberian Taiga, at the shores of the frozen Lake Baikal, a Parisian executive fleeing from the city, will find everything he has ever dreamed of to profoundly exp... Read allBefore the vastness of the Siberian Taiga, at the shores of the frozen Lake Baikal, a Parisian executive fleeing from the city, will find everything he has ever dreamed of to profoundly experience the silence, the solitude and the the vastness of the Siberian Taiga, at the shores of the frozen Lake Baikal, a Parisian executive fleeing from the city, will find everything he has ever dreamed of to profoundly experience the silence, the solitude and the production, box office & company infoSee more at IMDbProPhotos50More like thisReview8/10 To leave the civilization behind...Based on Sylvain Tesson's autobiographical book, Dans les forÃÂȘts de Siberie In the Siberian woods tells the story of a man who decided to leave civilization behind and to live as an ermit in a little cabin by the Lake Baïkal. Even though the film is not truly faithful to the book, both the breath-taking landscapes and Ibrahim Maalouf's magnificent jazz offer us an exquisite experience. Moreover, the bright photography as well as the poetical shots point out the bright side of solitude, lived as a real rebirth. We witness the struggle of an isolated man against nature's mood swings and we understand that the real beauty of nature is that it cannot be tamed. Furthermore, the meeting with a Russian man gives the film a new dimension the friendship between the two opposite men is a gift for our senses. Finally, RaphaÃl Personnaz' stunning performance enhance the experience maybe because he had already read and loved Tesson's book ? and that proves, in his own words, that  the possibility of running away 22, 2016Related newsContribute to this pageSuggest an edit or add missing contentBy what name was In the Forests of Siberia 2016 officially released in Canada in English?AnswerMore to exploreRecently viewedYou have no recently viewed pages
Streaming- Dans les forĂȘts de SibĂ©rie - Une invitation au voyage, Ă  l'aventure et l'introspection portĂ©e par RaphaĂ«l Personnaz et la musique d'Ibrahim Maalo Dans les forĂȘts de SibĂ©rie - Une invitation au voyage, Ă  l'aventure et
Je me suis installĂ© pendant six mois dans une cabane sibĂ©rienne sur les rives du lac BaĂŻkal, Ă  la pointe du cap des CĂšdres du Nord. Un village Ă  cent vingt kilomĂštres, pas de voisins, pas de route d’accĂšs, parfois, une visite. L’hiver, des tempĂ©ratures de – 30 °C, l’étĂ©, des ours sur les berges. Bref, le paradis. » Du journal d’ermitage rĂ©digĂ© par Sylvain Tesson Gallimard, 2011, Virgile Dureuil a tirĂ© une bande dessinĂ©e, un premier livre qui augure bien de son talent. D’une part, il a tirĂ© la quintessence du rĂ©cit de Tesson, la moelle de la moelle ; d’autre part, il a mis en images les ambiances, les couleurs, les paysages si particuliers du lac BaĂŻkal bleus de la glace, blancs de la neige, bruns des forĂȘts et des cabanes
 Un voyage intĂ©rieur aussi, au bout d’un monde oĂč le thĂ©, les ombles, les blinis et la vodka n’ont pas le mĂȘme goĂ»t qu’ailleurs. Puisse-t-il rester, sur les rives de cet immense lac, quelques criques sauvages et inaccessibles au tourisme Dureuil et Sylvain Tesson, Dans les forĂȘts de SibĂ©rie, Casterman, 2019, 112 p., 18 € — ImprimĂ© en FranceVoir aussiLe n°1 du magazine TĂ©tras Lire est paru A l’abordage !Judith Bouilloc, Les MaĂźtres du ventChiaki et Ko Okada, Ma premiĂšre nuit ailleursPhilippe Jalbert, Bambi, une vie dans les boisSandra Lebrun, Papeterie crĂ©ationsAlain-Fournier, Le Grand MeaulnesJean Giono, L’homme qui plantait des arbresKazuhito Kazeki et Chiaki Okada, Une nuit Ă  la bibliothĂšqueAndrĂ© Maurois et Jean Bruller Vercors, Patapoufs et FilifersAlexandre Dumas, Le Chevalier de Maison-RougeSophie de Mullenheim, La Lettre anonyme

Dans les forĂȘts de SibĂ©rie" est un film de 2016 de Safy Nebbou, rĂ©alisateur français. Celui-ci est basĂ© sur le livre de Sylvain Tesson. Le livre a le mĂȘme titre, bien que l'intrigue du film soit lĂ©gĂšrement diffĂ©rente. Le protagoniste du livre, Teddie, est un employĂ© de bureau vivant dans une grande ville. Un jour, il sent que la vie au bureau n'est plus ce qu'il dĂ©sire. Il dĂ©cide

Suivre Raphael Personnaz en plein nature, ça ne se refuse pas !Pour assouvir un besoin de libertĂ©, Teddy dĂ©cide de partir loin du bruit du monde, et s’installe seul dans une cabane, sur les rives gelĂ©es du lac nuit, perdu dans le blizzard, il est secouru par Aleksei, un Russe en cavale qui vit cachĂ© dans la forĂȘt sibĂ©rienne depuis des annĂ©es. Entre ces deux hommes que tout oppose, l’amitiĂ© va naĂźtre aussi soudaine...1 min avant2 min aprĂšsLes avis sens critiqueLes + de filmo1 min avantLe 4 novembre 2001, Sylvain Tesson a reçu le prix MĂ©dicis essai pour son rĂ©cit autobiographique Dans les forĂȘts de SibĂ©rie sorti quelques mois plus tĂŽt. Cinq ans plus tard sortait au cinĂ©ma son adaptation rĂ©alisĂ©e par Safy Nebbou, Ă  qui l’on doit Le cou de la girafe, L’empreinte de l’ange ou L’autre Dumas. L’histoire de Teddy qui, pour assouvir un besoin de libertĂ©, dĂ©cide de partir loin du bruit du monde, et s’installe seul dans une cabane, sur les rives gelĂ©es du lac BaĂŻkal. Une nuit, perdu dans le blizzard, il est secouru par Aleksei, un Russe en cavale qui vit cachĂ© dans la forĂȘt sibĂ©rienne depuis des annĂ©es. Entre ces deux hommes que tout oppose, l’amitiĂ© va naĂźtre aussi soudaine qu’essentielle. Outre la SibĂ©rie, personnage principal du film, les rĂŽles de Teddy et Aleksei sont respectivement interprĂ©tĂ©s par RaphaĂ«l Personnaz et Evgueniy Sidikhine, acteur russe plus habituĂ© aux rĂŽles de militaires ou de policiers. Quant Ă  la musique qui les accompagne, elle est signĂ©e Ibrahim Maalouf, formidable trompettiste d’origine libanaise qui a dĂ©jĂ  signĂ© plusieurs bandes originales dont celles d’Yves Saint Laurent, Je vous souhaite d’ĂȘtre follement aimĂ© ou La vache. Dans le mĂȘme genre vous pouvez trouver UN HOMME PARMI LES LOUPS l'histoire d'un biologiste qui va vivre parmi les loups en Arctique filmĂ© par Carroll Ballard ou encore INTO THE WILD Sean Penn filme un homme qui a envie de libertĂ© et de vie dans la nature.
Dansle rĂŽle de l'Ă©crivain parti seul en SibĂ©rie en quĂȘte de puretĂ©, un acteur inspirĂ© : RaphaĂ«l Personnaz. TĂ©lĂ©cĂąble Sat. AdaptĂ© du livre de Sylvain Tesson, un beau film sur la quĂȘte de soi, portĂ© par RaphaĂ«l Personnaz, magnifiĂ© par de
Dans les forĂȘts de SibĂ©rie Aventure 2016 1 h 45 min iTunes Pour assouvir un besoin de libertĂ©, Teddy dĂ©cide de partir loin du bruit du monde, et s’installe seul dans une cabane, sur les rives gelĂ©es du lac BaĂŻkal. Une nuit, perdu dans le blizzard, il est secouru par Aleksei, un Russe en cavale qui vit cachĂ© dans la forĂȘt sibĂ©rienne depuis des annĂ©es. Entre ces deux hommes que tout oppose, l’amitiĂ© va naĂźtre aussi soudaine qu’essentielle. Aventure 2016 1 h 45 min iTunes Tout public En vedette RaphaĂ«l Personnaz, Evgueni Sidikhine RĂ©alisation Safy Nebbou Bandes-annonces Similaires Distribution et Ă©quipe technique
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Dansles forĂȘts de SibĂ©rie est un rĂ©cit autobiographique de Sylvain Tesson publiĂ© le 1 er septembre 2011 et ayant reçu le prix MĂ©dicis essai la mĂȘme annĂ©e.. Le livre est le carnet d'ermitage de l'auteur, qui a vĂ©cu six mois en SibĂ©rie, de fĂ©vrier Ă  juillet 2010, dans une cabane sur la cĂŽte nord-ouest du lac BaĂŻkal, prĂšs de la rĂ©serve naturelle de BaĂŻkal-LĂ©na, Ă  120 km du
d’aprĂšs le livre de Sylvain Tesson mise en scĂšne et interprĂ©tation William Mesguich Collaboration artistique Estelle Andrea Adaptation Charlotte Escamez CrĂ©ation lumiĂšre Richard Arselin CrĂ©ation sonore Maxime Richelme ScĂ©nographie GrĂ©goire Lemoine en corĂ©alisation avec Le Théùtre de l’Etreinte, Canal 33 et le Théùtre de Poche Montparnasse Production ScĂšnes & CiesWilliam Mesguich nous fait revivre sur scĂšne l’expĂ©rience exceptionnelle de l’écrivain-aventurier Sylvain Tesson. Parti loin de la citĂ© et de la foule, il fait le choix de s’isoler au milieu des forĂȘts de SibĂ©rie, lĂ  oĂč ses seules occupations sont de pĂȘcher pour se nourrir, de couper du bois pour se chauffer. Il rĂ©apprend le bonheur de la lecture et de la rĂ©flexion solitaires. Avec poĂ©sie et humour parfois, il nous entraine dans sa cabane Et si la libertĂ© consistait Ă  possĂ©der le temps ? Et si la richesse revenait Ă  disposer de solitude, d’espace et de silence, toutes choses dont manqueront les gĂ©nĂ©rations futures ? » L’immensitĂ© comme horizon. Le silence comme partenaire fidĂšle et d’une puissance incomparable. Les mots de la langue française qui chuchotent le merveilleux pour Ă©chapper Ă  la vulgaritĂ© et au bruit qui abime. Dans les forĂȘts de SibĂ©rie est un hymne Ă  l’ailleurs, Ă  la poĂ©sie, Ă  la beautĂ©. C’est un secret Ă©blouissant qui touche le cƓur meurtri par le confort. C’est une trouĂ©e, une Ă©chappĂ©e qui mĂšne Ă  la diffĂ©rence et nous fait apprĂ©hender le monde avec un regard neuf, terre d’accueil de tous les possibles. C’est aussi l’abandon nĂ©cessaire de nos repĂšres habituels pour nous perdre dans l’infini d’un espace-temps inouĂŻ. Une borne qui nous fait nous re connaĂźtre dans la vastitude du monde. Prendre le temps, laisser l’ennui nous envahir, murmurer Ă  l’oreille de notre terreur du ici et maintenant, se parler Ă  soi-mĂȘme et laisser filtrer le rĂȘve ou le doute, ĂȘtre contaminĂ© par les petits riens qui peuplent notre inconscient. Ou bien hurler notre peur de l’avenir en pĂ©nĂ©trant l’intimitĂ© majestueuse de la reine-humanitĂ©. Je m’attacherai Ă  partager avec le plus grand nombre l’amour des mĂ©taphores et de l’incandescence de la langue de Sylvain Tesson. Je ferai scintiller les mĂ©andres d’une pensĂ©e simple, pleine. Directe. Magnifique. DĂ©voiler le monde dans le vent et la neige. Cheminer dans l’imaginaire et cĂŽtoyer un ours ou humer les effluves des liqueurs les plus rares. Dans les forĂȘts de SibĂ©rie est un texte lumineux, nĂ©cessaire qui nous constitue autant qu’il raconte l’altĂ©ritĂ©. ComĂ©dien et metteur en scĂšne français, William Mesguich Ă©tudie d’abord les lettres modernes Ă  la Sorbonne avant de suivre les cours d’art dramatique de Philippe Duclos, pour rejoindre ensuite l’école de Pierre Debauche. Depuis 1982, il participe comme comĂ©dien Ă  de nombreux spectacles, sous la direction de nombreux metteurs en scĂšne et sous sa propre direction. Il joue notamment dans Le Roman de Renart, Athalie de Racine, Marie Tudor de Victor Hugo, Tartuffe et L’Avare de MoliĂšre, Le Roi se meurt d’Ionesco, L’Echange de Claudel, Le Diable et le bon dieu de Sartre, Antoine et ClĂ©opĂątre et Hamlet de Shakespeare, Le Prince de Hombourg de Von Kleist, L’Entretien de M. Descartes avec M. Pascal le Jeune de Jean-Claude Brisville, Agatha de Marguerite Duras, Le Prince Travesti de Marivaux et Les MĂ©moires d’un fou de Flaubert. Il met en scĂšne Fin de Partie de Samuel Beckett, L’Avare de MoliĂšre, Le Chat bottĂ© de Charles Perrault, l’Histoire du soldat d’Igor Stravinsky, Comme il vous plaira de Shakespeare, Les Amours de Perlimplin et BĂ©lise en son jardin et Noces de Sang de Federico Garcia Lorca, Comment devient-on Chamoune, La veuve, la couturiĂšre et la commĂšre, Lomania et Mozart l’Enchanteur de Charlotte Escamez, Il Ă©tait une fois
 Les fables de La fontaine de Jean de La Fontaine, Ruy Blas de Victor Hugo
 Avec Philippe Fenwick, il crĂ©e La Compagnie de l’Étreinte en 1998, compagnie qu’il dirige. DiplĂŽmĂ© d’état d’enseignement du théùtre, il anime Ă©galement des stages et des ateliers de pratique théùtrale tant en milieu scolaire qu’associatif. TĂ©lĂ©rama On se laisse prendre comme dans un songe Ă  la voix, superbe, du comĂ©dien, conteur qui nous fait partager si simplement, si concrĂštement son expĂ©dition. » Le Figaro C’est un homme meilleur qui reviendra parmi nous, se disent les spectateurs tenus en haleine par une formidable interprĂ©tation qui opĂšre la mĂ©tamorphose du texte en spectacle vivant. » Artistic Rezo William Mesguich se fait le conteur acteur de cette Ă©popĂ©e, nous en faisant ressentir chaque Ă©motion, chaque expĂ©rience, chaque danger et victoire. 
 Superbe et nĂ©cessaire. » Reg’Arts Seul en scĂšne, William Mesguich, magistral, est habitĂ© d’émotion, enivrĂ© par la force des mots, Ă  fleur de peau et de sensations. Dans sa voix on sent le froid et la vĂ©ritĂ©, dans ses yeux fiĂ©vreux on voit la splendeur de ces lointaines Ă©tendues blanches, dans ses tremblements transpire la curiositĂ© de la dĂ©couverte, dans ses gestes s’exprime l’effervescence de ce qui est rĂ©ellement important. »
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PRODUCTION France par 10/02/2015 - Premier clap jeudi sur le lac BaĂŻkal pour le nouveau film de Safy Nebbou. Une production Nord-Ouest vendue par Other Angle PicturesL'acteur RaphaĂ«l PersonnazCap Ă  l'Est pour Safy Nebbou qui va dĂ©marrer jeudi 12 fĂ©vrier le tournage de Dans les forĂȘts de SibĂ©rie [+lire aussi bande-annoncefiche film], son 5e long mĂ©trage aprĂšs Le cou de la girafe 2004, L’empreinte de l’ange [+lire aussi bande-annoncefiche film] 2008, L’autre Dumas [+lire aussi critiquebande-annoncefiche film] sĂ©ance spĂ©ciale Ă  Berlin en 2010 et Comme un homme [+lire aussi critiquebande-annoncefiche film] 2012. Au casting figurent RaphaĂ«l Personnaz nominĂ© au CĂ©sar 2011 de meilleur acteur pour La princesse de Montpensier [+lire aussi critiquebande-annoncefiche film] et vainqueur du LumiĂšre 2014 de la mĂȘme catĂ©gorie pour Quai d'Orsay [+lire aussi critiquebande-annoncefiche film], apprĂ©ciĂ© entre autres dans Trois mondes [+lire aussi critiquebande-annonceinterview Arta Dobroshifiche film] et dans Le temps des aveux [+lire aussi bande-annonceinterview RĂ©gis Wargnierfiche film]; actuellement Ă  son avantage en salles dans L'affaire SK1, et le Russe Evgueni Sidikhine comĂ©dien ultra cĂ©lĂšbre dans son pays notamment Ă  travers les sĂ©ries TV nationales, remarquĂ© Ă©galement en compĂ©tition Ă  Locarno en 1999 dans Barak et en 2008 dans le film allemand Anonyma - Une femme Ă  Berlin [+lire aussi bande-annoncefiche film]. Ecrit par Safy Nebbou et David Oelhoffen Loin des hommes [+lire aussi critiquebande-annoncefiche film] d'aprĂšs le livre Ă©ponyme de Sylvain Tesson, le scĂ©nario est centrĂ© sur Teddy qui a dĂ©cidĂ© de fuir une vie trop superficielle dont il a perdu les repĂšres, d'aller chercher, loin de tout, un souffle nouveau. Il retourne en plein hiver sur le lac BaĂŻkal. Seul dans une cabane, il tente de se retrouver. Un soir, perdu dans le blizzard et prĂȘt Ă  mourir, il est secouru par Sacha, un Russe qui vit cachĂ© dans une forĂȘt. Une magnifique histoire d'amitiĂ© va naĂźtre entre les deux hommes. Produit par Philip BoĂ«ffard et Christophe Rossignon pour Nord-Ouest Films, Dans les forĂȘts de SibĂ©rie est coproduit par France 3 CinĂ©ma et Zephyr Productions. Egalement prĂ©achetĂ© par Canal + et CinĂ© +, le long mĂ©trage est aussi soutenu par l'Angoa et la Procirep. Les neuf semaines de tournage se dĂ©rouleront en SibĂ©rie Lac BaĂŻkal, et dans la rĂ©gion parisienne. La distribution en France sera assurĂ©e pour les salles françaises par ARP SĂ©lection et pour la vidĂ©o par France TĂ©lĂ©visions Distribution. Les ventes internationales sont pilotĂ©es par Other Angle Pictures. Nord Ouest Films qui a enregistrĂ© rĂ©cemment un trĂšs beau succĂšs avec Les combattants [+lire aussi critiquebande-annonceinterview Thomas Cailleyfiche film] de Thomas Cailley rĂ©vĂ©lation de la Quinzaine des rĂ©alisateurs cannoise et neuf nominations aux CĂ©sar 2015, lancera demain en salles l'efficace et intelligent thriller L'enquĂȘte [+lire aussi bande-annoncefiche film] de Vincent Garenq lire l'article et compte en post-production Ce sentiment de l'Ă©tĂ© [+lire aussi critiquebande-annonceinterview MikhaĂ«l Hersfiche film] de MikhaĂ«l Hers article, Le combat ordinaire [+lire aussi bande-annoncefiche film] de Laurent Tuel article - d'aprĂšs la bande dessinĂ©e Ă©ponyme et En mai, fais ce qu'il te plaĂźt [+lire aussi bande-annoncemaking offiche film] de Christian Carion article. Vous avez aimĂ© cet article ? Abonnez-vous Ă  notre newsletter et recevez plus d'articles comme celui-ci, directement dans votre boĂźte mail.
Dansles forĂȘts de SibĂ©rie en Streaming. Disponible dans une option payante. Films - Aventure - CinĂ©+ Premier. Pour assouvir un besoin de libertĂ©, un homme d'une trentaine d'annĂ©es dĂ©cide de vivre seul dans une cabane sibĂ©rienne sur les rives du lac BaĂŻkal. Publisher Description "Assez tĂŽt, j’ai compris que je n’allais pas pouvoir faire grand-chose pour changer le monde. Je me suis alors promis de m’installer quelque temps, seul, dans une cabane. Dans les forĂȘts de SibĂ©rie. J’ai acquis une isba de bois, loin de tout, sur les bords du lac BaĂŻkal. LĂ , pendant six mois, Ă  cinq jours de marche du premier village, perdu dans une nature dĂ©mesurĂ©e, j’ai tĂąchĂ© de vivre dans la lenteur et la simplicitĂ©. Je crois y ĂȘtre parvenu. Deux chiens, un poĂȘle Ă  bois, une fenĂȘtre ouverte sur un lac suffisent Ă  l'existence. Et si la libertĂ© consistait Ă  possĂ©der le temps ? Et si la richesse revenait Ă  disposer de solitude, d'espace et de silence – toutes choses dont manqueront les gĂ©nĂ©rations futures ? Tant qu’il y aura des cabanes au fond des bois, rien ne sera tout Ă  fait perdu."
Naufragévolontaire dans une cabane de Sibérie, au bord du lac Baïkal, Sylvain Tesson nous avait offert un livre somptueux. Faire un film de cette expérience de vie trÚs intime relevait de la
PrĂ©sentation du livre par l’éditeur Gallimard Assez tĂŽt, j’ai compris que je n’allais pas pouvoir faire grand-chose pour changer le monde. Je me suis alors promis de m’installer quelque temps, seul, dans une cabane. Dans les forĂȘts de SibĂ©rie. J’ai acquis une isba de bois, loin de tout, sur les bords du lac BaĂŻkal. LĂ , pendant six mois, Ă  cinq jours de marche du premier village, perdu dans une nature dĂ©mesurĂ©e, j’ai tĂąchĂ© de vivre dans la lenteur et la simplicitĂ©. Je crois y ĂȘtre parvenu. Deux chiens, un poĂȘle Ă  bois, une fenĂȘtre ouverte sur un lac suffisent Ă  l’existence. Et si la libertĂ© consistait Ă  possĂ©der le temps ? Et si la richesse revenait Ă  disposer de solitude, d’espace et de silence – toutes choses dont manqueront les gĂ©nĂ©rations futures ? Tant qu’il y aura des cabanes au fond des bois, rien ne sera tout Ă  fait perdu.» Sylvain Tesson est nĂ© en 1972. Aventurier et Ă©crivain, prĂ©sident de la Guilde europĂ©enne du Raid, il est l’auteur de nombreux essais et rĂ©cits de voyage, dont L’axe du loup. Son recueil de nouvelles Une vie Ă  coucher dehors, s’inspirant de ses pĂ©rĂ©grinations, reportages et documentaires, a reçu le Goncourt de la nouvelle 2009. Dans les forĂȘts de SibĂ©rie a Ă©tĂ© couronnĂ© par le prix MĂ©dicis essai 2011 et Berezina par le prix des Hussards 2015. RĂ©sumĂ© pour le site Decitre Sylvain Tesson, pour rassasier son besoin de libertĂ©, a trouvĂ© une solution radicale et vieille comme les expĂ©riences des ermites de la vieille Russie s’enfermer seul dans une cabane en pleine taĂŻga sibĂ©rienne, sur les bords du BaĂŻkal, pendant six mois. De fĂ©vrier Ă  juillet 2010, il a choisi de faire l’expĂ©rience du silence, de la solitude, et du froid. Sa cabane, construite par des gĂ©ologues soviĂ©tiques dans les annĂ©es brejnĂ©viennes, est un cube de rondins de trois mĂštres sur trois, chauffĂ© par un poĂȘle en fonte, Ă  six jours de marche du premier village et Ă  des centaines de kilomĂštres d’une isolĂ© du monde nĂ©cessite avant tout de s’imposer un rythme. Le matin, Sylvain Tesson lit, Ă©crit, fume, ou dessine. Puis ce sont cinq longues heures consacrĂ©es Ă  la vie domestique il faut couper le bois, dĂ©blayer la neige, prĂ©parer les lignes de pĂȘche, rĂ©parer les avanies de l’hiver
 Le dĂ©fi de six mois d’ermitage, c’est de savoir si l’on rĂ©ussira Ă  se supporter. En cas de dĂ©goĂ»t de soi, nulle Ă©paule oĂč s’appuyer, nul visage pour se lustrer les forestier Chabourov qui l’a dĂ©posĂ© sur cette grĂšve le premier jour le savait. Il lui a glissĂ©, Ă©nigmatique, en se touchant la tempe Ici, c’est un magnifique endroit pour se suicider ». La solitude finira par se rĂ©vĂ©ler fertile quand on n’a personne Ă  qui exposer ses pensĂ©es, la feuille de papier est un confident prĂ©cieux ; le carnet de note, un compagnon poli. C’est ce journal que nous offre Ă  lire Sylvain Tesson. En notant minutieusement, presque quotidiennement, ses impressions face au silence, ses luttes pour survivre dans une nature hostile, ses dĂ©sespoirs, ses doutes, mais aussi, ses moments d’extase, de paix intĂ©rieure et d’osmose avec la nature, Sylvain Tesson nous fait partager une expĂ©rience hors du commun. Finalement la vie en cabane apprend Ă  peupler l’instant, Ă  ne rien attendre de l’avenir et Ă  accepter ce qui advient comme une fĂȘte. Le gĂ©nie du lieu aide Ă  apprivoiser le temps ». Une expĂ©rience comme seule la littĂ©rature peut la ressaisir afin qu’elle ne soit pas seulement une aventure isolĂ©e, mais une aventure exceptionnelle Ă  la portĂ©e de tous. L’adaptation en bande dessinĂ© par Virgile Dureuil aux Ă©ditions Casterman L’adaptation en bande dessinĂ©e du best-seller de Sylvain Tesson. Peut-on se dĂ©tacher complĂštement du monde des hommes ? Quitter la ville et son quotidien pour aller vivre au bout du monde, tel est le dĂ©fi que s’est donnĂ© Sylvain Tesson. De fĂ©vrier Ă  juillet 2010, l’écrivain voyageur a choisi de vivre la fin de l’hiver puis le printemps sibĂ©rien. Habitant seul une cabane au bord du Lac BaĂŻkal, il s’est pliĂ© au silence en choisissant de vivre lentement, environnĂ© de livres, de vodka et de souvenirs. Sans dĂ©ranger la nature mais en s’interrogeant avec elle dans une introspection au long cours, Tesson a marchĂ©, explorĂ©, pĂȘchĂ©, il a fait du patin Ă  glace sur le lac et acceptĂ© l’hospitalitĂ© de ses rares voisins. Cette ascĂšse de six mois loin de la France, l’auteur en a fait le rĂ©cit dans son cĂ©lĂšbre livre paru chez Gallimard en 2011. Par un dessin subtil et gĂ©nĂ©reux tout en couleur, Virgile Dureuil en propose pour la premiĂšre fois une adaptation en bande dessinĂ©e
 Adaptation au cinĂ©ma par les studios de France TĂ©lĂ©visions Pour assouvir un besoin de libertĂ©, Teddy dĂ©cide de partir loin du bruit du monde, et s’installe seul dans une cabane, sur les rives gelĂ©es du lac BaĂŻkal. Une nuit, perdu dans le blizzard, il est secouru par Aleksei, un Russe en cavale qui vit cachĂ© dans la forĂȘt sibĂ©rienne depuis des annĂ©es. Entre ces deux hommes que tout oppose, l’amitiĂ© va naĂźtre aussi soudaine qu’essentielle. DurĂ©e 96 minutesRĂ©alisateur Safy Nebbou Acteurs RaphaĂ«l Personnaz, Evgeniy Sidikhin 11XfY.
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