LUkrainienne note que les "cas confirmés de viols de guerre" dans son pays sont majoritairement des victimes qui "ont dû se rendre à l'hôpital pour soigner leurs graves blessures et
Réfléxions pour tenter de comprendre de monde. Ce qui se passe à Gaza, ressemble à ce qui se passe en Syrie, en Irak, en Tchétchénie, en Ukraine, en Libye, et dans plusieurs pays d'Asie Timor, Tibet, Laos, et plusieurs pays d'Afrique... Pourquoi une telle désaffection de ceux qui sont censés nous représenter face à ces conflits ? Ils ne représentent pas leurs peuples mais leurs multinationales qui aiment bien vendre des armes et se justifient en prétendant lutter contre le chômage ! Ils ont leurs grands théoriciens qui argumentent en disant qu’une guerre serait un moyen de sortir de la crise Attali dixit lors d’un débat économique ou aucun de ses prétendus contradicteurs n’a été choqué ! Ils ont aussi leur inavouée théorie issue des Etats Unis qui envisage froidement de réduire la population mondiale à condition que ce soient les autres bien sûr pour résoudre les problèmes qu’ils ont engendrés par leur dogme délirant de la croissance sans limites. Oui la surpopulation existe, je sais, mais la solution existe aussi, elle s’appelle la civilisation, pas la guerre. Ils ont aussi leur fondement philosophique issu des religions du livre qui prétendent que le monde a été donné aux hommes par leur dieu, ils en sont donc propriétaire et en font ce qu’ils veulent. Cette notion de propriété inviolable et sacrée, est la racine de tant d’injustices qu’elle devrait être bannie de nos constitutions. Nous sommes dans une guerre mondiale, partout des peuples luttent contre leurs dirigeants soumis aux puissances financières qui mettent aujourdhui en justice des états Argentine, partout s’impose l’emprise de l’idéologie des USA, prétendument le pays de la liberté qui réussi pourtant l’un des plus fort taux d’incarcération au monde, pour semer des guerres, pas pour les gagner, cela leur serait facile mais pour affaiblir des régions entières dans des guerres quasi-civiles. Partout où des peuples se révoltent, ils réclament de la démocratie, de la paix et leurs luttes se font extrémiser » à coup de fric entre des luttes dites religieuses ou politiques qui n’ont plus rien à voir avec les objectifs initiaux. Egypte, Syrie, Ukraine, Lybie, Yemen, Mali, Soudan, Centre-Afrique, Tibet et tant d’autres… Ce n’est pas pour rien que les Etats-Unis sont si copains avec l’Arabie Saoudite ou le Qatar, chacun dans son camp peut financer à coup de milliards l’exaspération des conflits, les détourner vers des impasses aussi insolubles que fanatiques. Rappelez-vous les liens économiques étroits de Bush et de la famille Ben Laden ! Et leurs conséquences Le Patiot Act aux Etats Unis et la guerre d’Irak, n’oubliez jamais les tonnages délirants de drogue vendues par l’Afghanistan, qui nécessitent forcément de la logistique containers, cargos ou avions, tolérances légales, et tout le financement bancaire, les Etats unis auraient pu si facilement éradiquer cela, ils avaient bien su détruire des forets vierges au Vietnam ! Mais la drogue aussi sert à la destruction de populations et à l’exaspération des guerres. Observez l’usage généralisé des mensonges un crime jamais puni ! qui pourtant enfantent des guerres, Goebbels a fait école ! les armes de destruction massive, les mensonges autour du 11 septembre, les mensonges d’Israël, ceux de Poutine, et même chez nous. Le mensonge que les banques savent si bien manipuler pour s’enrichir, Rottschild a fait école lui aussi ce n’est pas pour rien que tous les grands groupes financiers possèdent les médias censés pourtant devenir si déficitaires. Ce n’est pas pour des questions d’audimat que certaines émissions sont supprimées ! Une oligarchie méprise le monde et se le dispute, mais ils se connaissent et discutent entre eux G20 comment gérer au mieux ces guerres pour se partager leur profits et leurs pouvoirs. Ils ont endetté le monde volontairement pour le mettre à genoux, suivant une pratique mafieuse ancestrale. Nous avons ce choix Soit obéir à leurs nationalismes et leurs fanatismes pour nous battre entre nous dans leurs guerres meurtrières et destructrices, soit nous impliquer dans une révolution contre ces dirigeants pour construire une république démocratique laïque mondiale. Alors ce qui se passe à Gaza a une portée symbolique De tous cotés des gens sont révoltés et le disent, de tous cotés d’autres gens leurs reprochent d’oublier d’autres conflit, de faire de l’antisémitisme, de faire l’éloge de l’islam, de soutenir des terroristes, d’oublier telle ou telle dimension du conflit. Cette révolte mondiale contre ce qui se passe à Gaza apprend à marcher sur un fil étroit la défense des peuples contre l’injustice fomentée par des dirigeants sans scrupules, sans tomber dans les argumentaires racistes ou extrémistes dont ces dirigeants de quelques bords qu’ils soient, voudraient pouvoir les étiqueter ! Que les peuples réussissent à défendre le peuple de Gaza sans cautionner le moindre extrémisme, le moindre mensonge sera une victoire non seulement pour Gaza mais pour l’ensemble des autres peuples qui pourront être soutenus sans allégeance à l’un des multiples camps ou religions bellicistes. Ce serait une victoire essentielle pour l’émancipation de l’humanité face à des dogmes d’un autre âge et des intérêts immoraux. Page écrite le 04 Août 2014 Intervenant NF MTSP - PRESSNEWS MTSP - IMSP - le 05-08-2014 à 16-02 Un article bien fait avec des explications qui invitent à réfléchir sérieusement. Tout le matériel que vous nous envoyez les "spreads" après avoir Peretz - le 05-08-2014 à 16-20 Il me semble que c'est un problème sans solution à court terme. Si l'on s'attache à rechercher les sources de ce type de conflit, on doit revenir à environ 2000 ans en arrière. Il y a derrière tout ça des guerres de religion. Les 3 religions monothéistes sont responsables. Comme pour les guerres civiles, ce sont les plus terribles. Les deux islamismes entre eux, eux contre la chrétienté, et contre le peuple juif. Le paradoxe incroyable est que la religion existe comme consolation comme pour tout système, il y a au bout d'un certain temps un effet pervers, la haine des autres concurrents qui survient, s'accumule et éclate. Intervenant Promarc - le 07-08-2014 à 18-35 Bien sûr, ce constat réclame l'adhésion de lecteurs qui sont déjà convaincus de la nécessité d'un changement. Il ne s'agit donc pas de juger des qualités de sa formulation, ni de son bien fondé, car le bon sens est cette vertu qui semble ne manquer à personne, et surtout pas à ceux qui en ont fait étalage pour nous amener à cette situation. En d'autres termes sommes nous réduits à enfoncer des portes ouvertes ? les origines des principaux problèmes sont connues pauvreté et inégalités; de la, tous les maux qui en découlent, injustice agressivité, inculture fanatisme, dépendance exploitation, etc ... qui se résument à tiers-exclu entre le manque et le trop. Donc et pour être bref, vouloir chercher des coupables me semble une erreur aussi grande que celle qui l'a produite. On ne voit pas la solution parce qu'on ne voit pas le problème. Envoyer des casques bleus là où sont déja d'autres casques me parait paradoxale et aporétique. C'est une armée contre une autre, contre des autres, et le problème se déplace ailleurs. Je souhaiterais vivement que vienne le temps de l'imagination pour dépasser le simple constat trouver d'autres formes d'appréhension de cette gangrène qui ronge les sociétés à tous les niveaux. Car c'est le même combat de la pollution à misère, de la santé à la sécurité, de l'obscurantisme à l'immoralisme...Inventer de nouvelles voies, de nouvelles approches ! Intervenant Promarc - le 08-08-2014 à 00-07 "Qui aime bien chatie bien" et à ce titre, cher Trazibule, je veux dénoncer ce qui justement vous sert de titre Pourquoi toutes ces guerres dans un monde pourtant si évolué ? Vous supposez que le verbe évoluer est synonyme de progrès. Mais où est le progrès dans un monde qui persiste dans ses erreurs. Cette "antinomie" est révélatrice de notre désir réciproque d"amélioration, mais ne cache t-elle pas l'aveuglement dont nous sommes victimes, et notre manque de discernement ?e crois que dans votre article vous y répondez "comment gérer au mieux ces guerres pour se partager leur profits..." La guerre est un moyen comme un autre, pour certains, cela même sans doute, qui ont été élevés au concept de compétition, rivalité, concurrence, performance...élitisme. Se réclamant des lois de la nature, ils sont en plus porteur de la culture un comble.!Promarc Intervenant Trazibule - le 13-08-2014 à 12-24Je cherche comme vous, et l’hypothèse qui me fait réfléchi actuellement serait une source très profonde de dysfonctionnement Les religions du livre qui enseignent qu’un Dieu aurait donné la terre aux hommes, ce sentiment de propriété contraire aux autres enseignements traditionnels ou l’homme est juste locataire » provisoire d’une terre qu’il doit respecter pour la rendre à ses enfants, conduit à une rivalité entre propriétés » chacun convaincu de son bon droit » accordé par son Dieu qui est le plus vrai » devenu avec le temps résultat de sa civilisation dont la réussite économique prouverait sa validité oubliant l’échec social et environnemental. Les guerres une forme de querelle de voisinage à propos de limites de rêve de faire oublier ces notions de propriété et ses dérives sous forme de nationalismes, et leurs conséquences le pillage des autres, de faire oublier ces notions de frontières souvent purement symboliques, remettre la notion de partage, du vivre ensemble, et ne considérer que les combats contre les éléments naturels, catastrophes, épidémies, Promarc - le 14-08-2014 à 01-56Cher Trazibule Heureux de votre contact, et surtout de votre conviction pour ce blog fourni qui donne quelques illusions contre cette apathie menaçante. Occasion de chercher, de réfléchir, donc d'apprendre, nous serions tenter de penser qu'une solution vienne. Mais déjà, les constats obligent à poser les questions lourdes qui tiennent à mon sens au système en premier dont les fondements montrent un peu partout ses insuffisances et défauts; ne parlons pas des applications qui en découlent. Une solution quelle qu'elle soit ne pourrait venir que de spécialistes, qui d'une façon empirique, scientifique, donc réductrice et parcellaire, ne verront que leur domaine limité, oubliant qu'il s'agit d'un tout, "récursif dialogique et hologrammique" pour reprendre les termes chers à M. Qu'il s'agisse des matières-premières, de l'alimentation, de la santé, de la pollution, de l'eau ... de l'éducation bientôt et déjà de la misère ...etc, la main mise échappe à la population. Tout juste nous restera la décision d'un rond-point pour faire vivre un débat. Ce système est évidemment bon pour ceux qui le dirigent, encore que, comme tout système fermé il va vers une entropie fatale à son milieu nous donc à lui-même. Car tout est lié. Complexe; c'est à dire "entre-tissé" comme le signifie ce mot. Inutile d'y changer un élément, d'y apporter une modification, sauf à gagner du temps se battre pour 2% d'augmentation d'une misère est une illusion dangereuse, car elle confirme le bien fondé d'une mécanique bien huilée. Celle des chiffres, ce nouveau paradigme, qui répand la peste de tout dogme. - L'exemple des nombreux conflits qui surgissent parlera si l'on veut bien. L'individu pris isolément ne souhaite pas la guerre. Mais sa pauvreté est exploitée aux fins d'intérêts dits vertueux... La-bas comme ici.... Les Grecs avaient placé la cité au centre de leur vie, la religion y a mis le divin, puis, pour les humanistes, ce fut l'homme. Il me semble qu'il est temps d'y mettre la vie, qui est à la fois la terre, l'homme, la société, et pourquoi pas le symbolique divin. Le seul étendard qui unisse et réunisse ce monde si riche en diversités biologiques ethniques religieuses... Le seul bon sens que nous ayons, et personne ne croit en manquer, est celui du vivant. L'essentiel des problèmes pour l'homo sapiens vient d'un défaut qui lui fait qualité - son identité - Ici se coagulent les problèmes fondamentaux l'identité, non pas la carte du même nom, mais cette rencontre avec l'autre qui participe à son statut, et réciproquement; sa rencontre avec le monde qui le constitue. Identité toujours en Vertige, inquiétude, manques ... il faut se rassurer... un homme c'est si peu, et puis la mort... Alors conquérir, possèder, dominer...- L'identité d'un jeune de banlieu va se construire sur le chômage, ou, chanceux, sur un job servile et stérile. En gros, un prolètaire l'étymologie éclairante qui fermera les yeux par les débilités nécessaires offertes en prime, tandis qu'on espère une éducation qui éveille, elle le fera endormi, faute d'avoir survécu au système d'écrémage des diplômes. Elle formate plus qu'elle ne forme, à enfiler l'identité du besoin. Les bonnes références lui sont médiatiquement fournies jusque dans ses désirs Etre celui-ci ou celui-la. Pourtant tout jeune il posait bien les questions, et même l'idée de justice avait un sens, jusqu'à l'acceptation de tout -que les travaux les plus dures sont les moins payés, paradoxale quand même, que certains n'ont pas quand d'autres ont trop, qu'il y a pire que soi. Bref, l'art et la manière d'assurer la pérénité d'un système qui trie les individus plus que ses ordures. L'identité, par quelque bout qu'on la prenne est le noeud des problèmes, ce système absurde ne s'y est pas trompé qui l'a mise sous séquestres il y a longtemps. Mais la nature bientôt n'y trouve plus son compte, et la vie est menacée. Vous excuserez, cher Trazibule, dont le nom semble un anagramme, le flot débordant de mon verbiage, mais je vous suggère pour finir, de hisser le drapeau toujours lumineux du vivant, où se reconnaissent depuis l'origine des premiers atomes vous constituant, le profil précieux d'une vie dont nous nous croyons être les possesseurs bourgeois. Promarc
\nnous qui avons lutté dans toutes les guerres
Pendantque leur télévision traite les Ukrainiens de « bêtes sauvages », la grande majorité des Russes fait le dos rond face à la guerre. Ils se taisent, rongés par la peur, tandis qu’une petite minorité d’ultranationalistes vilipende la « décadence » de l’Occident. Six ans après son dernier voyage, notre reporter est retournée à Voronej. Stéphane Audoin-Rouzeau est directeur d’études à l’EHESS et président du Centre international de recherche de l’Historial de la Grande Guerre de Péronne. Il a publié de nombreux ouvrages consacrés à la Première Guerre mondiale et à l’anthropologie historique du combat et de la violence de guerre. Nous l’avions reçu pour son dernier livre, Une initiation - Rwanda 1994-2016, publié aux Éditions du Seuil. Quel regard porte l’historien de la Grande Guerre que vous êtes sur la situation présente ? Georges Clemenceau en 1904. Stéphane Audoin-Rouzeau J’ai le sentiment de me trouver plongé, soudainement et concrètement, dans mes objets d’étude ; de vivre, sur un mode évidemment très mineur, quelque chose de ce qu’a été la Grande Guerre – pour les civils naturellement, pas pour les combattants –, cette référence si présente aujourd’hui. La phrase la plus frappante d’Emmanuel Macron, lors de son second discours à Mulhouse, a été celle qui a été la moins relevée Ils ont des droits sur nous », pour parler des soignants. C’est le verbatim d’une phrase de Clemenceau pour parler des combattants français à la sortie de la guerre. La référence à la Grande Guerre est explicite, d’autant plus quand on sait que l’ancien directeur de la mission du Centenaire, Joseph Zimet, a rejoint l’équipe de communication de l’Élysée. De même, pour le nous tiendrons ». Tenir », c’est un mot de la Grande Guerre, il fallait que les civils tiennent », que le front tienne », il fallait tenir » un quart d’heure de plus que l’adversaire… Ce référent 14-18 est pour moi fascinant. Comme historien, je ne peux pas approuver cette rhétorique parce que pour qu’il y ait guerre, il faut qu’il y ait combat et morts violentes, à moins de diluer totalement la notion. Mais ce qui me frappe comme historien de la guerre, c’est qu’on est en effet dans un temps de guerre. D’habitude, on ne fait guère attention au temps, alors que c’est une variable extrêmement importante de nos expériences sociales. Le week-end d’avant le confinement, avec la perception croissante de la gravité de la situation, le temps s’est comme épaissi et on ne s’est plus focalisé que sur un seul sujet, qui a balayé tous les autres. De même, entre le 31 juillet et le 1er août 1914, le temps a changé. Ce qui était inconcevable la veille est devenu possible le lendemain. Le propre du temps de guerre est aussi que ce temps devient infini. On ne sait pas quand cela va se terminer. On espère simplement – c’est vrai aujourd’hui comme pendant la Grande Guerre ou l’Occupation – que ce sera fini bientôt ». Pour Noël 1914, après l’offensive de printemps de 1917, etc. C’est par une addition de courts termes qu’on entre en fait dans le long terme de la guerre. Si on nous avait dit, au début du confinement, que ce serait pour deux mois ou davantage, cela n’aurait pas été accepté de la même façon. Mais on nous a dit, comme pour la guerre, que c’était seulement un mauvais moment à passer. Pour la Grande Guerre, il me paraît évident que si l’on avait annoncé dès le départ aux acteurs sociaux que cela durerait quatre ans et demi et qu’il y aurait 1,4 million de morts, ils n’auraient pas agi de la même façon. Après la contraction du temps initiale, on est entré dans ce temps indéfini qui nous a fait passer dans une temporalité autre », sans savoir quand elle trouvera son terme. On parle déjà de déconfinement, est-ce une illusion comparable à ce qu’a été l’idée que la guerre serait bientôt terminée ? Stéphane Audoin-Rouzeau © Mediapart Je suis fasciné par l’imaginaire de la sortie » tel qu’il se manifeste aujourd’hui dans le cas du déconfinement, sur le même mode de déploiement déjà pendant la Grande Guerre. Face à une crise immense, ses contemporains ne semblent pas imaginer autre chose qu’une fermeture de la parenthèse temporelle. Cette fois, on imagine un retour aux normes et au temps d’avant ». Alors, je sais bien que la valeur prédictive des sciences sociales est équivalente à zéro, mais l’histoire nous apprend quand même qu’après les grandes crises, il n’y a jamais de fermeture de la parenthèse. Il y aura un jour d’après », certes, mais il ne ressemblera pas au jour d’avant. Je peux et je souhaite me tromper, mais je pense que nous ne reverrons jamais le monde que nous avons quitté il y a un mois. Pourquoi concevoir une telle rupture alors que, précisément, on n’est pas dans un moment de brutalisation et de violence comparable à ce qu’a été la Grande Guerre ? Je le dis en tant qu’historien et avec une franchise qui peut paraître brutale l’ampleur du choc économique et social, mais aussi politique et moral, me paraît nous mener vers une période tout autre. Sur le plan politique, le conservateur que je suis se sent un peu comme un pacifiste à la fin du mois de juillet 1914, qui croit encore aux progrès de l’humanité, à l’entente entre les peuples, à la bonne volonté du gouvernement. Qui pense que les diverses internationales catholique, protestante, ouvrière… empêcheront la guerre, perçue comme une absurdité anachronique. Aujourd’hui, peut-on croire comme avant à l’Union européenne, à la libre circulation des individus, des idées ou des biens, au recul continu des souverainetés nationales ? En une semaine, sont réapparus les Nations et leurs États, avec le sentiment que plus l’État-nation est puissant, mieux il s’en sort. C’est aussi l’heure des chefs on écoutait de moins en moins les chefs d’État, me semble-t-il, et là, nous voici suspendus à leurs lèvres. Les germes d’une crise politique grave étaient déjà présents avant le Covid-19, mais je crains que demain, la crise politique soit terrible, avec une reddition des comptes potentiellement meurtrière pour la classe politique. Mais à cela, il faut ajouter, d’un point de vue plus anthropologique, les risques d’une crise morale comparable à celle qui s’est produite après chacune des deux guerres mondiales. La Première a été un choc pour l’idée de progrès, qui était consubstantielle à la République. La fameuse phrase de Paul Valéry, Nous autres, civilisations, nous savons maintenant que nous sommes mortelles », dit quelque chose de très profond sur l’effondrement de la croyance en un monde meilleur un effondrement sans lequel on ne peut pas comprendre le développement des totalitarismes au cours de l’entre-deux-guerres. La Seconde Guerre mondiale a constitué un second choc anthropologique, non pas tellement par la prise de conscience de l’extermination des juifs d’Europe, bien plus tardive, mais avec l’explosion de la bombe atomique qui ouvrait la possibilité d’une autodestruction des sociétés humaines. À mes yeux, nos sociétés subissent aujourd’hui un choc anthropologique de tout premier ordre. Elles ont tout fait pour bannir la mort de leurs horizons d’attente, elles se fondaient de manière croissante sur la puissance du numérique et les promesses de l’intelligence artificielle. Mais nous sommes rappelés à notre animalité fondamentale, au socle biologique de notre humanité » comme l’appelait l’anthropologue Françoise Héritier. Nous restons des homo sapiens appartenant au monde animal, attaquables par des maladies contre lesquelles les moyens de lutte demeurent rustiques en regard de notre puissance technologique supposée rester chez soi, sans médicament, sans vaccin… Est-ce très différent de ce qui se passait à Marseille pendant la peste de 1720 ? Ce rappel incroyable de notre substrat biologique se double d’un autre rappel, celui de l’importance de la chaîne d’approvisionnement, déficiente pour les médicaments, les masques ou les tests, mais qui fonctionne pour l’alimentation, sans quoi ce serait très vite la dislocation sociale et la mort de masse. C’est une leçon d’humilité dont sortiront peut-être, à terme, de bonnes choses, mais auparavant, il va falloir faire face à nos dénis. De même qu’on avait prévu la Grande Guerre, on avait prévu la possibilité d’une grande pandémie. Par exemple, le Livre blanc de la Défense de 2008 inscrivait déjà les pandémies comme une des menaces à envisager. Mais, comme pour la guerre, il existe toujours une dissonance cognitive entre l’événement imaginé et l’événement qui survient. Ce dernier ne correspond jamais à ce que l’on avait prévu. Ceci nous a rendu incapables de profiter des capacités d’anticipation dont nous pensions disposer. Même si, comme chercheur, je trouve que ce confinement généralisé et interminable constitue une expérience sociale du plus haut intérêt, je crains donc que nous devions nous préparer à une sortie de temps de guerre très difficile. De quoi dépendra que l’après soit plus difficile ou porteur d’espoir ? Cela dépendra sans doute des modalités de la victoire ». Je pense qu’il y aura victoire, car le virus a vocation à s’éteindre, comme s’est éteint celui de la grippe espagnole en 1918-1919. Mais le virus disparaîtra-t-il naturellement » ou sera-t-il vaincu par nos capacités techniques et organisationnelles ? Et quel sera le prix de la victoire ? Si le bilan est très lourd, je crains alors que l’après-coup ne soit terrible. À cela s’ajoute le fait que certaines régions du monde pourront avoir le sentiment d’avoir vaincu la maladie, tandis que d’autres seront défaites, je pense notamment aux pays les plus pauvres. Pendant la Première Guerre mondiale en France, on n’imaginait pas vraiment le monde de l’après-guerre. Il fallait gagner, refermer la parenthèse, et puis l’Allemagne paierait ». Pendant la Seconde Guerre mondiale, les choses ont été différentes puisque la construction de la société d’après-guerre a commencé bien avant que les combats ne se terminent. Cette fois, on a le plus grand mal à penser l’après », même si on s’y essaie, parce qu’on sait qu’on ne sera pas débarrassés de ce type de pandémie, même une fois la vague passée. On redoutera la suivante. Or, rappelons que le Covid-19 a jusqu’ici une létalité faible par rapport au Sras ou à Ebola. Mais imaginons qu’au lieu de frapper particulièrement les plus âgés, il ait atteint en priorité les enfants ?… Nos sociétés se trouveraient déjà en situation de dislocation sociale majeure. Je suis, au fond, frappé par la prégnance de la dimension tragique de la vie sociale telle qu’elle nous rattrape aujourd’hui, comme jamais elle ne nous avait rattrapés jusqu’ici en Europe depuis 1945. Cette confrontation à la part d’ombre, on ne peut savoir comment les sociétés et leurs acteurs vont y répondre. Ils peuvent s’y adapter tant bien que mal, mieux qu’on ne le pense en tout cas, ou bien l’inverse. Je reste sidéré, d’un point de vue anthropologique, par l’acceptation, sans beaucoup de protestations me semble-t-il, des modalités d’accompagnement des mourants du Covid-19 dans les Ehpad. L’obligation d’accompagnement des mourants, puis des morts, constitue en effet une caractéristique fondamentale de toutes les sociétés humaines. Or, il a été décidé que des personnes mourraient sans l’assistance de leurs proches, et que ce non-accompagnement se poursuivrait pour partie lors des enterrements, réduits au minimum. Pour moi, c’est une transgression anthropologique majeure qui s’est produite quasiment toute seule ». Alors que si on nous avait proposé cela il y a deux mois, on se serait récriés en désignant de telles pratiques comme inhumaines et inacceptables. Je ne m’insurge pas davantage que les autres. Je dis simplement que devant le péril, en très peu de temps, les seuils de tolérance se sont modifiés à une vitesse très impressionnante, au rythme de ce qu’on a connu pendant les guerres. Cela semble indiquer que quelque chose de très profond se joue en ce moment dans le corps social. L’ouvrage que vous aviez dirigé avec Christophe Prochasson en 2008, intitulé Sortir de la Grande Guerre Tallandier, montrait notamment que la sortie de guerre n’avait pas le même sens dans chaque pays. Pensez-vous que dans un monde confronté au coronavirus, la sortie du confinement sera très différente selon les pays ? Nous ne sommes pas dans le même type d’événement. En 1918, il y avait des vainqueurs et des vaincus, des nations humiliées et d’autres triomphantes. Mais la gestion différentielle de la crise peut entraîner une dissociation qu’on voit déjà se profiler en pointillé. Entre les États qui s’en seront relativement bien sortis, comme peut-être l’Allemagne, et ceux qui auront été touchés de plein fouet, à l’instar de l’Italie. Entre les États qui se seront organisés en supprimant les libertés publiques, comme la Hongrie, et ceux qui auront essayé de les maintenir au moins en partie. Peut-on aussi imaginer des changements de statut selon les professions confrontées très inégalement à la crise ? La reprise de la phrase de Georges Clemenceau par Emmanuel Macron était discutable, mais elle dit quelque chose de vrai les soignants vont sortir de là un peu comme les poilus en 1918-1919, avec une aura d’autant plus forte que les pertes seront là pour attester leur sacrifice. Le sacrifice, par définition, c’est ce qui rend sacré. On peut donc tout à fait imaginer la sacralisation de certaines professions très exposées, et une démonétisation de beaucoup d’autres les métiers universitaires, par exemple ?. En termes de capital symbolique, comme aurait dit Bourdieu, les statuts sociaux vont se trouver modifiés. Pour parler de mon domaine, les sciences sociales, il se peut que des domaines entiers se trouvent démonétisés et que d’autres émergent, avec une nouvelle hiérarchie des centres d’intérêt et des priorités. Il n’est malheureusement guère possible de donner des exemples, car les sciences sociales sont dénuées de toute capacité prédictive y compris dans le champ qui leur est propre ! Peut-on déterminer la durée d’une sortie de crise ou d’une sortie de guerre ? Il ne me semble pas. La notion d’après-guerre suggérait une date déterminant un avant et un après l’armistice du 11 novembre par exemple ou le traité de Versailles de juin 1919. Mais la notion de sortie de guerre », plus riche, suggère en réalité un glissement. À la limite, on peut ne jamais sortir complètement d’un événement guerrier… Certaines en sortent, d’autres pas. On peut faire l’hypothèse que les sociétés française et britannique, par exemple, ne sont jamais sorties complètement de la mort de masse du premier conflit mondial. La notion de sortie de guerre suggère une direction, pas un segment chronologique avec un début et une fin. N’en sera-t-il pas de même pour une sortie de pandémie » dont on ne peut connaître ni les effets ni la durée ? Est-ce que, dès le début de la Grande Guerre, les responsabilités ont été recherchées, comme elles le sont aujourd’hui ? Pas vraiment. En raison de l’Union sacrée, l’inventaire des erreurs commises a été remis à plus tard. Cette fois, on sent bien qu’il y aura inventaire, mais on s’accorde globalement pour estimer qu’il n’est pas temps de le dresser au cœur de l’action. Mais l’Union sacrée », selon l’expression du président Poincaré, le 4 août 1914, n’est qu’une suspension du combat politique. Elle ne consiste pas à dire qu’il n’existe plus d’affrontement, mais que chaque acteur a intérêt à y renoncer momentanément tout en pensant, plus tard, ramasser la mise. De ce point de vue, les accusations actuelles me semblent n’être rien par rapport à ce qui va suivre. À la sortie, le combat politique a de bonnes chances d’être plus impitoyable que jamais, d’autant qu’on ne manquera pas de déclarations imprudentes et de décisions malvenues pour alimenter la machine. Rappelons au passage qu’en France, les unions sacrées s’achèvent en général en profitant aux droites, voire à l’extrême droite. Cette seconde hypothèse, je la redoute beaucoup pour notre pays.

Dansce 19 ème épisode sur la lettre aux Éphésiens, Dominique Angers traite du combat spirituel. Éphésiens 6.10-20 est le texte du Nouveau Testament le plus explicite et le plus clair à ce propos. Paul y invite les chrétiens à puiser leur force en Christ et à se revêtir de l’armure de Dieu. Le combat spirituel - Éphésiens 6.10-20

Les derniers mois ont été marqués par plusieurs phénomènes inédits un confinement simultané de plus de la moitié de la population mondiale en raison de la pandémie de Covid-19, et une mobilisation mondiale contre toutes les formes de discrimination et de racisme, après le meurtre brutal de George Floyd aux États-Unis. Y aurait-il un lien entre ces événements ? Les privations imposées à nos libertés pendant le confinement ont-elles permis une prise de conscience des inégalités et injustices inhérentes à nos sociétés ? Une nouvelle conscience morale ? Nous proposons d’examiner cette question à la lumière de la morale existentialiste de Simone de Beauvoir, autrice de Pour une morale de l’ambiguïté, qui dans l’immédiat après-guerre proposa une éthique mettant en avant l’incertitude et l’ambiguïté de la condition humaine comme fondement d’une nouvelle éthique basée sur la lutte pour la liberté de tous. Son œuvre est une ressource pour puiser la force de vivre et des raisons d’agir » dans la conscience de notre condition et des liens qui nous relient aux autres. De la vulnérabilité à l’engagement Les épidémies, comme les guerres et les situations d’extrême urgence sont des événements qui bouleversent radicalement la vie collective et individuelle, nous mettant face à notre vulnérabilité, notre impuissance et nos inévitables échecs moraux. En temps de crise, des vies et des libertés sont perdues, nous ne pouvons pas sauver tout le monde, nous ne pouvons pas respecter l’ensemble de nos valeurs. Nous devons renoncer à certaines de nos libertés, voire à certains de nos principes moraux les plus fondamentaux. Nous nous trouvons confrontés à des dilemmes insolubles, et ainsi à une conscience aiguë de l’ambiguïté de notre condition nous croyions pouvoir décider de notre vie, nous nous rendons subitement compte que des événements externes peuvent anéantir l’ensemble de nos projets. Il y a de quoi succomber au désespoir. Beauvoir nous rappelle cependant que cette conscience de l’ambiguïté de notre existence, et de sa vulnérabilité, peut et doit être le point de départ pour une nouvelle manière de penser la morale, qui met la valeur de la liberté humaine au centre de nos préoccupations. Lorsque les circonstances extérieures économiques, sociales ou politiques pèsent sur nous, il est facile de tomber dans la résignation et de fuir notre responsabilité. Une vie pleinement morale, cependant, doit être une existence authentiquement assumée – ou comme le disait Kierkegaard, une existence dans laquelle nous nous voyons comme concernés par le sort des autres et le monde qui nous entoure. Ou encore comme le dit Beauvoir L’homme ne peut trouver que dans l’existence des autres hommes une justification de sa propre existence. » Or, la période de confinement a certes été l’occasion d’une privation de liberté, mais elle a également été l’opportunité de voir se développer de nouvelles solidarités et des mobilisations exceptionnelles. Celle qui se poursuit aujourd’hui contre le racisme et la discrimination est encore une preuve que nous ne pouvons et ne devons pas nous soucier uniquement de nous-mêmes, et que les vulnérabilités individuelles et les injustices sociales sont le problème de tous. Penser la liberté pour se soucier d’autrui Aujourd’hui, nos portes et nos frontières commencent lentement à rouvrir ; plus de la moitié de la population mondiale s’est trouvée ou se trouve encore en confinement, coupée de l’espace public et des autres. Cette situation a révélé de nombreuses inégalités, et en a créé de nouvelles ; pour la première fois depuis sa création, l’indice de développement humain est en baisse, avec 265 millions de personnes qui risquent de faire face à une crise alimentaire majeure, des pertes d’emplois et de revenus, et un recul de l’accès à l’éducation. Dans certains pays, le confinement aura été un prétexte pour réprimer les oppositions politiques, dans d’autres – comme en Inde – il a provoqué des exodes de masse. Et dans d’autres encore, comme aux États-Unis, il a révélé au grand jour les inégalités sociales en matière de conditions de vie et d’accès aux soins. Dans un tel contexte, la question de la valeur de la liberté individuelle devient d’autant plus importante. Comment préserver notre liberté, alors même que nous savons devoir faire des sacrifices pour le bien public ? Comment lutter pour la liberté des autres, alors que la nôtre est déjà mise à mal ? Cependant, c’est précisément dans ces moments d’impuissance, Beauvoir nous le rappelle, que nous prenons conscience du fait que notre liberté ne peut jamais valablement s’accomplir dans l’isolement. Penser notre liberté, c’est aussi reconnaître que nos vies et nos possibilités sont inextricablement liées à celles de tous les autres. Si cette dépendance peut nous effrayer, parce qu’elle est synonyme de fragilité, c’est aussi l’occasion de développer une autre manière de penser la communauté comme une pluralité des hommes concrets, singuliers » dans leur diversité. C’est aujourd’hui que nous agissons Aujourd’hui […] nous avons bien du mal à vivre, parce que nous sommes trop appliqués à déjouer la mort, » écrivait Simone de Beauvoir en 1947. Cette affirmation vaut tout autant à l’heure actuelle, même si la situation n’a rien de comparable avec l’horreur de la Seconde Guerre mondiale et des camps de la mort. Aujourd’hui comme alors, cependant, il est nécessaire de mobiliser nos ressources pour sauver des vies et conditions de vie, et de lutter pour la dignité de la vie humaine. Aujourd’hui comme alors, les iniquités de quelques-uns et l’indifférence ou l’inaction de la majorité créent les conditions qui permettent à la haine et la discrimination de proliférer. Face à cette situation, l’éthique semble mise à mal. Dans un tel contexte, il peut nous sembler que nos choix sont limités ; nous devons faire des sacrifices, accepter des compromis. Nous constatons de plus en plus les inégalités entre les plus favorisés et les plus défavorisés au sein de notre société, entre les privilégiés et les laissés pour compte. Cette situation nous renvoie à notre impuissance, et la tentation peut être grande de jeter l’éponge et de déclarer forfait. Le message de Beauvoir est cependant tout autre quel que soit le contexte, aussi impossible, semble-t-il, c’est aujourd’hui que nous vivons et agissons, ce sont nos décisions et nos actions actuelles qui détermineront le monde de demain. Il ne faut pas attendre des jours meilleurs, la paix ou l’accalmie, pour lutter pour le monde que nous voulons voir advenir. Ce sont nos choix et actions à chaque moment qui déterminent le cours de l’histoire. En insistant sur le fait que notre liberté dépend de celle de tous les autres, elle souligne également que notre tâche doit être de lutter pour réduire les inégalités et mettre fin à des situations qui empêchent les autres de faire des choix libres. L’éthique, selon Beauvoir, ne peut jamais avoir de sens dans un contexte de repli sur soi. Vulnérabilité et espoir Mais comment agir et choisir alors que notre champ d’action est si limité ? Ce fut aussi la question pour Beauvoir, en temps de guerre, où même respirer pouvait devenir une forme de collaboration coupable lorsque ne pas résister contre l’oppression équivaut à perpétuer des systèmes inacceptables. Bien de choses ne dépendent pas de nous, c’est cette conscience profonde qui est au cœur de la morale existentialiste. Mais ce qui dépend toujours de notre pouvoir, c’est la manière dont nous nous engageons concrètement dans nos rapports aux autres. Comme Beauvoir nous le rappelle, il est facile de s’endormir au malheur d’autrui et de le compter pour peu », surtout lorsque nos propres vies ou intérêts sont en jeu. Aujourd’hui, la revendication de liberté résonne dans toutes les bouches, mais encore faut-il bien déterminer pour quelle liberté nous voulons lutter. Certains y font appel pour décrier le port du masque ou manifestent contre les mesures de prophylaxie – illustrant une dangereuse tendance à objectifier la valeur de la vie humaine, et à privilégier des considérations individuelles au bien collectif. Mais en même temps, la très forte mobilisation contre la discrimination, portée largement par des personnes qui n’ont jamais manifesté et ne s’étaient jamais considérées comme concernées jusqu’alors, par les privilégiés » comme le disent certains suivant la formule de Beauvoir, montre une autre tendance moderne celle de la revendication d’une vraie liberté pour tous, celle qui vise à garantir des conditions de vie dignes et équitables. Si la guerre, la maladie et la mort nous rappellent que nous sommes bien peu de choses dans ce vaste monde, que nos existences sont vulnérables et nos choix limités, Beauvoir nous invite à comprendre que cette reconnaissance même est la source d’une nouvelle prise de conscience de la valeur de notre existence et de celle des autres. Tirant les leçons des horreurs de la guerre, Beauvoir nous lance un message d’espoir pour notre époque [C’]est parce qu’il y a un vrai danger, de vrais échecs, une vraie damnation terrestre, que les mots de victoire, de sagesse ou de joie ont un sens. Rien n’est décidé d’avance et c’est parce que l’homme a quelque chose à perdre et qu’il peut perdre qu’il peut aussi gagner. » Aujourd’hui, nous avons tous hâte de sortir de la crise, de retrouver notre liberté » et la vie normale ». N’oublions cependant pas dans cette précipitation les leçons de Simone de Beauvoir et celles de nos expériences collectives des derniers mois notre liberté ne peut jamais être garantie que si nous travaillons également pour la liberté de tous, et ce travail passe par les choix et les actions concrètes de chacun. Ily avait au moins 1,5 million de personnes à Washington, 3 millions dans tout le pays, et 5 millions dans le monde. C'est dingue. Avant la marche, il
Le féminisme à travers ses mouvements et combats dans l’Histoire Posted on 3 septembre 20211 juin 2022 L’histoire des féminismes est étroitement liée aux différents mouvements et combats qui luttent pour la reconnaissance des droits des femmes, inexistants et bafoués pendant des siècles, ainsi que pour l’égalité entre les femmes et les hommes. Néanmoins, l’historiographie féministe est en constante évolution tant les mouvements et combats sont hétérogènes. Définitions qu’est-ce que le féminisme ? Un féminisme, des féminismes ? On définit le féminisme comme un ensemble de mouvements et d’idées philosophiques qui partagent un but commun définir, promouvoir et atteindre l’égalité politique, économique, culturelle, sociale et juridique entre les femmes et les hommes. » Ou encore, on le décrit également comme un mouvement pour l’égalité des droits juridiques, politiques, sociaux et économiques entre les femmes et les hommes » ; ou comme un mouvement militant pour l’amélioration et l’extension du rôle et des droits des femmes dans la société ». Il a pour objectif de promouvoir le mieux vivre-ensemble, à travers l’égalité entre les femmes et les hommes. Toutefois, on ne peut se contenter d’appréhender le-s féminisme-s uniquement à travers ces définitions. Mouvements pluriels et en constante évolution, ce n’est pas un mais bien des féminismes que l’on doit envisager aujourd’hui. On abordera les féminismes au travers de l’histoire de leurs combats, de manière schématique et non exhaustive. Les vagues féministes On pourrait diviser les luttes et combats féministes par vagues » successives. Selon l’historienne Bibia Pavard, dans Faire naître et mourir les vagues comment s’écrit l’histoire des féminismes La métaphore marine s’est désormais imposée pour distinguer une première vague féministe se déployant du XIXe siècle aux années 1930 autour de la question des droits civils et civiques, d’une deuxième vague émergeant dans les années 1960 davantage centrée sur la lutte des femmes contre le patriarcat et pour les libertés. Cette métaphore a été réactivée alors que l’on parle depuis les années 1990 d’une troisième vague et même plus récemment d’une quatrième vague depuis les années 2010 qui serait portée par l’activisme en ligne ». Si l’utilisation de cette vague est contestée par certain-e-s militant-e-s, qui rappellent que cette histoire est centrée sur les pays occidentaux et fait fi de l’histoire des luttes féministes hors de ce contexte ; et perçue comme simplificatrice, elle permet une appropriation plus facile, comme le souligne l’autrice Aurore Koechlin dans une interview L’histoire des féminismes est peu connue, en grande partie parce qu’elle a été volontairement invisibilisée et oubliée. Je fais partie d’une génération qui a dû grandir en redécouvrant ce qu’avaient accompli les générations féministes antérieures, au prix d’un long apprentissage parfois difficile. Les choses sont en train d’évoluer avec un dynamisme certain du côté de l’histoire du féminisme, comme en témoigne par exemple la publication du récent ouvrage Ne nous libérez pas, on s’en charge — Une histoire des féminismes de 1789 à nos jours de Bibia Pavard, Florence Rochefort et Michelle Zancarini-Fournel. » La première vague féministe lutter pour la reconnaissance des droits civiques On situe le début de cette première vague au milieu XIXe siècle, en partant du constat qu’en 1848, les femmes ne jouissaient d’aucun droit civique elles n’avaient pas le droit de vote ni le droit de propriété et ne pouvaient pas non plus participer à l’élaboration des lois. Aux Etats-Unis, ce n’est qu’en 1920 que certaines femmes blanches obtiennent le droit de vote, en excluant toujours les femmes racisées. C’est grâce au combat des suffragettes que les femmes obtiennent le droit de vote en Angleterre et il faudra attendre 1944 pour que ce droit soit accordé aux femmes en France. La deuxième vague féministe lutter contre le patriarcat La seconde vague débute dans les années 1960, où de nombreuses féministes entendent renverser l’oppression patriarcale. Elles revendiquent l’égalité sociale égalité de salaire, droit à un compte bancaire, droit à une éducation égale et luttent pour obtenir le droit des femmes à disposer de leurs corps droit de contrôler leur utérus » et médiatisation autour des violences patriarcales. La publication de Betty Friedman aux Etats-Unis, The Feminine Mystique, est considérée comme l’une des sources de cette seconde vague, en revendiquant que les femmes ne s’occupent pas seulement des tâches ménagères ni des questions de mariage. Ces combats sont néanmoins centrés autour de mouvements occidentaux, et il est nécessaire de rappeler que toutes les femmes n’ont pas accès aux mêmes droits, comme l’expose Françoise Vergès dans son ouvrage Un féminisme décolonial. Ce féminisme vise à atteindre la convergence des luttes, à la fois contre le sexisme, le racisme, le capitalisme, l’impérialisme. Il dénonce aussi les reliquats de l’idéologie coloniale qui structurent la société. La troisième vague féministe lutter pour les libertés La troisième vague féministe identifiée dans les années 1990 regroupe des revendications hétérogènes, menées par des femmes aux parcours, cultures, origines, genre, orientations sexuelles différent-es. Néanmoins, elle permet de rendre visibles des femmes jusqu’alors invisibilisées dans l’histoire des féminismes et de leurs combats, en mettant en avant l’intersectionnalité des discriminations subies par les femmes. Le terme d’intersectionnalité, né sous la plume de la juriste afro-américaine Kimberlé Crenshaw en 1989 dans son oeuvre Demarginalizing the Intersection of Race and Sex A Black Feminist Critique of Antidiscrimination Doctrine, Feminist Theory and Antiracist Politics montre à quel point des femmes, en tant que femmes et en tant que minorités, subissent d’autres discriminations que celles basées sur le genre racisme, transphobie, sexisme, homophobie, lesbophobie, grossophobie, validisme… Du fait de ces multiples discriminations, chaque système de domination qui les met en place doit être combattu. A la même époque, Judith Butler, dans Gender Trouble, publié en 1990, a exposé les différences entre sexe et genre, afin de rendre visibles les combats autour la transidentité, soit le fait d’avoir une identité de genre différente du sexe assigné à la naissance. La quatrième vague féministe lutter avec des nouveaux modes de communication Au début des années 2010, la quatrième vague féministe, qui est parfois perçue et appréhendée comme la deuxième partie de la troisième vague est une vague numérique », est étroitement liée à l’essor des nouveaux modes de communication et au développement des réseaux sociaux. Cette vague dénonce, entre autres, les violences sexistes et sexuelles, le harcèlement moral, sexuel. C’est également l’apparition du JE » dans les combats féministes, avec de nombreux témoignages personnels, qui visent à sensibiliser les jeunes générations, à déconstruire des stéréotypes de genre et à créer de nouveaux modes d’expression, de nouvelles identités. Sur les violences intrafamiliales et conjugales plus particulièrement, des mouvements féministes, tels que Ni Una Menos en Argentine, No Una di Meno en Italie, le collectif NousToutes en France, se sont créés dans de nombreux pays autour des féminicides, violences extrêmes de genre, et se sont massifiés avec l’arrivée d’une nouvelle génération militante à la suite du mouvement MeToo. Ces différents mouvements ont également largement contribué à imposer les féminicides » dans le débat public. Plus récemment, les collages dénonçant les violences faites aux femmes constituent une nouvelle forme d’engagement dans la lutte pour les droits des femmes et une manière de se réapproprier l’espace public. Nous n’avons pas fini de lutter pour la reconnaissance des femmes et minorités de genre !
ÀToulouse, cliniques et hôpitaux s'apprêtent à vivre les 15 jours les plus difficiles de l'été. À l’hôpital des enfants de Toulouse, un été à bout de souffle. CGT: le syndicat
Le Front Logement est présent depuis des années en Seine-Saint-Denis, dans les luttes contre les expulsions de logements, dans les luttes pour la réquisition de logement, et contre l’urbanisme de classe plan de rénovations.... Ses militant-es ont participé et été à l’initiative de nombreuses luttes dans le département. Voici ce que nous défendons dans ces luttes. 1/ Nous voulons construire d’urgence des solidarités et de la résistance pour le logement. 3,9 millions de personnes sont mal logées sans qu’aucune résistance globale ni unité ne soit possible. Pour nous, le chacun pour soi reviendra toujours à ce que tout le monde se retrouve dans la merde et que ce soit toujours les mêmes qui en profitent propriétaires-rentiers, promoteurs, entreprises du BTP, agences immobilières... 2/ Pour nous, la lutte pour le logement est au cœur de la lutte des classes. Par le biais des loyers et donc de la propriété privée, les propriétaires-rentiers s’accaparent les revenus des exploité-es. Avec l’explosion des loyers, l’accaparement ne fait qu’augmenter et les conditions pour se loger s’aggravent 3/Pour nous, les loyers que nous payons ne sont pas autre chose que du racket organisé sur le dos de l’ensemble des exploité-es. 4/ Pour nous, La lutte pour le logement concerne tous les exploité-es et avant tous les habitantEs des quartiers populaires. Logement trop petits, trop chers, menaces d’expulsion, la violence sociale a plusieurs visages et ses conséquences multiples scolarité bridée, vie famille et personnelle brisée, risque de perte d’emploi. Et elle devient criminelle au regard du nombre de personnes qui décèdent chaque année dans la rue depuis 2008, 6000 personnes sans domiciles sont mortes dans la rue ou de mal-logé-es ou ne pouvant plus payer, qui se suicident. En 2012 à St Denis, une femme mal-logéEs s’immole à la mairie, quinze jours plus tard, une autre femme dont le loyer était aussi élevé que son salaire, se suicidait. 5/ Pour nous, la lutte pour le logement est avant tout une lutte syndicale, ou de la même manière que les travailleuse-eurs ont à résister face au patronat pour améliorer leurs conditions de travail, les locataires et habitantEs à crédit, ont à s’opposer aux propriétaires-rentiers et aux spéculateurs pour améliorer leurs conditions de logement baisse des loyers, salubrité... 6/Nous mettons en accusation le maintien de logements vacants par l’État, les grands propriétaires 2,6millions de logements sont vides. Pourquoi ? Pour faire monter les loyers et le prix des logements. Il en va de même pour la construction de bureaux avant même celle de logements. La crise permanente du logement est organisée par une fausse pénurie de logements entretenue par les millions de logement vacants. A l’origine de cette crise » permanente du logement la recherche de profits, propre au capitalisme, et sa conséquence la spéculation. 7/ Nous dénonçons les centaines de milliers de logements insalubres qui empoisonnent 2, 3 millions d’habitant-es et leurs enfants en premier lieu. Les propriétaires et les syndicats d’immeubles laissent à pourrir les logements, avec le soutien tacite des mairies et de l’État. Face à l’insalubrité, notre action doit été tournée vers les services d’hygiène municipaux, vers les propriétaires vautours, les bailleurs, les agences immobilières et les syndics. 8/ Pour nous, la gestion par l’État des logement ne constitue pas une solution mais une partie du problème. Clientélisme des bailleurs, corruption, lois en faveur des propriétaires, plan de rénovation-nettoyage social, sont les conséquences de cette gestion. En tant que membre des organisations populaires il nous est impossible de nous y associer. Notre indépendance est notre force dans cette guerre de classe qu’est l’exploitation des travailleur-euse par la pression du logement. . 9/Nous dénonçons la rénovation urbaine comme piège à expulsion et accélérateur du nettoyage social dans les quartiers pauvres. La réappropriation des villes populaires par la bourgeoisie gentrification se met en place par la hausse des loyers, entraînés par les démolitions, les expulsions, la construction de logements chers. 10/ Pour les femmes c’est la double peine elles sont les plus précaires les plus pauvres, et de plus en plus seules avec des enfants à charge. Nous dénonçons la pression normalisante et sexiste des bailleurs qui poussent les femmes à emménager avec un conjoint. Pour elles, l’obtention d’un bail est un parcours de la combattante d’autant plus quand on est racisée. La sélection au faciès est l’une des norme principale d’attribution des logements, pratique raciste banalisée qui empoisonne les personnes non blanches ou le nom de famille qui ne convient pas. Pour les sans-papierEs, l’exclusion est totale et il leur est impossible de prétendre à un bail, dans le public ou le privé. 11/ Nous voulons l’unité des collectifs de base de lutte pour le logement. Ce n’est que par la fédération des collectifs que nous briserons l’isolement et pourrons peser réellement. Le front logement s’investit avec force depuis des années à Saint Denis, dans les luttes en soutien aux expulsé-es, aux sinistré-es, avec les familles mal-logé-es des écoles, pour la réquisition de logements et l’alliance avec les autres luttes en région parisienne dans le 93, le 94…. C’est pourquoi nous avons été partis prenant de l’ouverture du centre social Attiéké. Alors même que la situation est toujours plus dure, le pouvoir populaire s’est renforcé, nous avons pu obtenir plusieurs victoires. 12/ Nous nous inscrivons dans l’histoire méconnue des luttes pour le logement qui dès le début du XXe, réunissaient sur des bases syndicales, des centaines de milliers de locataires face à la pression et au pouvoir des propriétaires vautours. De là est né un rapport de force considérable, obtenue par l’action directe et l’auto-organisation des locataires, posant les bases d’une solidarité de classe se reconnaître membre d’un même camp, d’une même classe qui subit la dictature des propriétaires bourgeois. 13/Nous refusons la hiérarchie dans les lutte. Avoir des chefs c’est affaiblir le pouvoir populaire. Des bases hiérarchiques en permettent pas de créer de vraie solidarité, mais crée de la dépendance , du paternalisme, , le remplacement de la lutte apr du service, et peut entraîner de la compromission avec le pouvoir. La force collective repose sur l’auto-organisation des locataires et des mal-logé-es, l’éducation populaire. Sans la construction d’organisations populaire de masses, nous ne parviendrons à faire reculer la misère, ni briser nos chaînes. 14/Nous refusons le cannibalisme social, cette volonté de sauver sa peau à tout prix, quitte à marcher sur l’autre, et désigner les pauvres comme responsables de leur pauvreté. Face à cet individualisme violent, l’unité des locataires ou habitant-es à crédit, pour nous est à construire La question du logement fait partie d’une longue stratégie de division de la part de l’État entre locataire ou non d’HLM…, de ségrégation sociale et raciste dans les quartiers populaires de manière à détruire les solidarités populaires. 15/Nous défendons la réquisition des logements et leur expropriation. L’expropriation est le moyen s’assurer une réelle redistribution des richesses, et leur socialisation. La mise en commun des logements, leur gestion collective et la garantie d’un logement pour tou-tes, sont nos solutions pour assurer la justice sociale et renforcer le pouvoir populaire. Pour cela, nous défendons l’action directe contre ce qui est à la source des inégalités et des injustices les grands propriétairesvautours, l’État, les mairies, les bailleurs, les entreprises du BTP par la grève des loyers et des charges, par les occupations d’institutions et de bâtiments. Pour nous, révolutionnaires, la socialisation des logements, est le point d’appui d’une société égalitaire, libertaire, débarrassée du capitalisme. Lecommissaire européen au Commerce, Valdis Dombrovskis, a déclaré que les deux alliés avaient convenu de coopérer dans les forums internationaux, tels que l'Organisation mondiale du commerce Accompagné du chancelier allemand Olaf Scholz et du premier ministre italien Mario Draghi, Emmanuel Macron s’est rendu en Ukraine jeudi 16 juin pour la première fois depuis le début de l’invasion une interview accordée à TF1 depuis Kiev et diffusée dans le journal de 20 heures », le président de la République a affirmé que cette visite était une manière très claire » et très nette d’apporter le soutien de la France et de l’Europe unie à l’Ukraine et au peuple ukrainien ». Je souhaite que l’Ukraine puisse défendre son territoire et retrouver sa souveraineté », a-t-il chef de l’État considère-t-il qu’aucune concession ne doit être faite avec la Russie ? C’est à l’Ukraine de le décider …. Nous devons aider l’Ukraine à tenir dans une guerre qui va durer. Nous n’avons pas à décider des conditions de la fin de cette guerre. Les choix qui seront faits sur les territoires, les concessions ou l’absence de concessions, c’est au dirigeant de l’Ukraine de le faire », a-t-il répondu. Un signal d’espoir »Le président de la République a poursuivi en affirmant qu’il était faux » de dire que ses rapports avec Volodymyr Zelensky s’étaient refroidis, et a assuré que toutes ses discussions avec Vladimir Poutine se sont faites en toute transparence », et même parfois à la demande » du président ukrainien. Si Emmanuel Macron n’exclut pas » une visite en Russie, cette dernière supposerait des conditions préalables » et des gestes » de la part de Vladimir l’adhésion de l’Ukraine à l’Union européenne, le chef de l’État a réitéré les propos qu’il a tenus plus tôt dans la journée avec Olaf Scholz, Mario Draghi et Klaus Iohannis. Nous disons à l’Ukraine “Oui, nous sommes prêts maintenant à vous reconnaître ce statut de candidat à l’adhésion.” Mais nous leur avons dit que ce processus allait prendre du temps, qu’il y aura des conditions et une feuille de route. Vous ne serez pas membre demain. Il y a beaucoup de chemin à faire, mais c’est un signal d’espoir », a affirmé le Emmanuel Macron a expliqué que la France planchait avec l’Ukraine à une solution pour exporter les plus de 20 millions de tonnes de blé bloquées à Odessa. Nous travaillons à une autre voie qui est de passer par la Roumanie et de pouvoir accéder au Danube et au chemin de fer. Nous sommes en train de constituer un point de liaison où nous pourrions beaucoup plus fortement et massivement exporter ces céréales », a-t-il indiqué. L’opération, qui a déjà commencé, se fait avec l’aide d’entreprises, de militaires et d’experts français.
Généralement on ne veut pas dans notre vie de personnes conflictuelles, de personnes négatives, de personnes toxiques, ni de
Les bêtes de l’Apocalypse Que représentent-​elles? CE SAMEDI après-midi 15 juin 1985, un soleil radieux dardait ses rayons sur l’édifice des Nations unies à New York. Comme à l’accoutumée, un flot de visiteurs étaient venus visiter l’ensemble impressionnant des bâtiments, et nombre d’entre eux ne cachaient pas leur admiration devant tout ce qui s’offrait à leur vue. Et pourtant, jusqu’à présent l’ONU semble être encore loin d’avoir uni les nations. Comme le soulignait un guide officiel cet après-midi-​là, “depuis la Seconde Guerre mondiale il y a eu 150 conflits qui ont fait plus de 20 millions de victimes. Il n’existe toujours pas de gouvernement mondial. L’ONU est probablement ce qui s’en rapproche le plus”. Par conséquent, un gouvernement mondial n’est-​il qu’une utopie? Que cela vous surprenne ou non, on peut trouver une réponse à cette question en s’intéressant aux bêtes de l’Apocalypse. Certains exégètes de la Bible n’attachent aucune valeur prophétique aux bêtes de la Révélation. Au contraire, ils les relient à des événements qui ont eu lieu du vivant de l’apôtre Jean. Par exemple, L’Encyclopédie catholique angl. dit ce qui suit dans un commentaire sur les bêtes de l’Apocalypse “Les rédacteurs apocalyptiques avaient l’habitude ... de donner aux récits de leurs visions un air prophétique et de les présenter de façon à faire croire qu’ils avaient été écrits longtemps auparavant.” Cependant, l’apôtre Jean a déclaré “Par inspiration je me suis trouvé au jour du Seigneur.” Révélation 110. En effet, le livre de la Révélation se concentre non sur le passé, mais sur un “jour” à venir, durant lequel le Seigneur Jésus Christ devrait commencer à régner depuis le ciel. D’après le chapitre 6 de la Révélation, le “jour du Seigneur” est caractérisé par la guerre à l’échelle internationale, d’importantes pénuries alimentaires et des maladies mortelles. Les événements que nous observons sur la terre depuis le début de ce XXe siècle prouvent sans équivoque que nous vivons “le jour du Seigneur” depuis 1914. — Révélation 61-8*. En cette année qui a marqué l’Histoire, Jésus a commencé à régner Révélation 1115, 18. De ce fait, les bêtes de l’Apocalypse ont dû jouer un rôle important après cette date. En effet, ces bêtes figurent des ennemis de Dieu qui empêchent les gens de reconnaître le Royaume de Dieu comme le seul instrument capable de satisfaire le désir de paix de tous les humains. Ces ennemis sont entre autres un dragon et trois bêtes sauvages. Considérons-​les dans l’ordre où ils ont fait leur apparition. Le grand dragon “Voici, dit Jean, un grand dragon couleur de feu, avec sept têtes et dix cornes.” Que représente-​t-​il? Jean lui-​même explique qu’il n’est autre que Satan le Diable. D’après le récit apocalyptique, ce dragon s’est opposé violemment à la naissance du Royaume céleste de Dieu en 1914. Avec quel résultat? “Il a donc été précipité le grand dragon, le serpent originel, celui qui est appelé Diable et Satan, celui qui égare la terre habitée tout entière; il a été précipité sur la terre, et ses anges ont été précipités avec lui.” — Révélation 123, 7-9. Jean montre ensuite quelles conséquences terribles doivent s’ensuivre pour l’humanité “Malheur à la terre et à la mer, car le Diable est descendu vers vous, ayant une grande colère, sachant qu’il a une courte période de temps.” Révélation 1212. Bien qu’il ait été relégué au voisinage de la terre, Satan est toujours animé des mêmes intentions entraver l’action du Royaume de Dieu. C’est ce qu’il fait en égarant les humains, et ce au moyen de trois bêtes. Voyez de quelle manière Jean décrit la première d’entre elles. La bête qui monte de la mer “J’ai vu une bête sauvage monter de la mer, avec dix cornes et sept têtes .... Or la bête sauvage que j’ai vue était semblable à un léopard, mais ses pieds étaient comme ceux d’un ours, et sa gueule comme la gueule d’un lion. Et le dragon a donné à la bête sa puissance et son trône et une grande autorité.” — Révélation 131, 2. Que figure cet animal monstrueux? Sous l’inspiration de Dieu, Jean ajoute cet indice important “On lui a donné autorité sur toute tribu et peuple et langue et nation.” Révélation 137. Qui exerce son autorité sur tous les habitants de la terre, si ce n’est le système mondial qu’est la domination politique? Ce système reçoit-​il réellement l’autorité du “dragon”, Satan? La Bible montre que oui. Par exemple, l’apôtre Jean dit “Le monde entier gît au pouvoir du méchant.” Nous ne sommes pas surpris qu’au moment où il a tenté Jésus dans le désert Satan lui ait proposé l’autorité sur “tous les royaumes de la terre habitée” et lui ait affirmé “[Cette autorité] m’a été remise.” — I Jean 519; Luc 45, 6. Mais que représentent les sept têtes de cette bête sauvage? Jean a observé une autre bête monstrueuse qui était presque une copie conforme de la première. Elle aussi avait sept têtes. Jean a reçu cette explication les têtes de l’image représentent “sept rois”, ou sept puissances mondiales, dont “cinq sont tombés, l’un est, l’autre n’est pas encore venu”. Révélation 179, 10. Dans l’histoire biblique, cinq puissances mondiales ont occupé le devant de la scène avant l’époque de Jean ce sont l’Égypte, l’Assyrie, Babylone, l’Empire médo-perse et la Grèce. Rome, la sixième, était toujours en place du vivant de Jean. Que symbolise la septième tête? Puisque la vision avait un rapport avec “le jour du Seigneur”, la septième tête doit désigner la puissance mondiale qui a remplacé la Puissance romaine au cours des derniers jours qui ont commencé en 1914. L’Histoire révèle que c’est une double puissance mondiale formée de la Grande-Bretagne et des États-Unis d’Amérique. Avant 1914, la Grande-Bretagne avait édifié le plus vaste empire que le monde ait jamais connu. Au cours du XIXe siècle, elle a aussi noué de solides liens diplomatiques et commerciaux avec les États-Unis. Ces deux nations ont lutté côte à côte pendant la Première et la Seconde Guerre mondiale, et leur association étroite a subsisté jusqu’à ce jour. En 1982, le président des États-Unis, Ronald Reagan, a fait mention devant le Parlement anglais de la remarquable amitié qui unit leurs deux pays’. Plus récemment, en février 1985, s’adressant aux deux assemblées du Congrès des États-Unis le premier ministre britannique a exprimé ce souhait “Puissent nos deux nations sœurs continuer à marcher ensemble ... avec le même objectif, partageant la même foi, ... à l’aube de ce troisième millénaire de l’ère chrétienne.” En raison de son influence considérable dans les affaires mondiales, la double Puissance mondiale anglo-américaine a fait l’objet d’une autre description à part dans le livre de la Révélation. Sous quels traits nous apparaît-​elle? Sous les traits d’un autre animal, la deuxième bête de l’Apocalypse. La bête qui monte de la terre Jean écrit encore “Et j’ai vu une autre bête sauvage monter de la terre, et elle avait deux cornes comme un agneau, mais elle parlait comme un dragon.” En soutenant qu’elle était chrétienne et inoffensive, la Puissance mondiale anglo-américaine a revêtu l’apparence d’un agneau. Mais en réalité elle a agi comme un dragon. En quoi faisant? En colonisant de nombreuses nations et en exploitant avidement les ressources de la terre. De plus, “elle fait que la terre et ceux qui y habitent adorent la première bête sauvage, celle qui avait reçu le coup mortel, coup qui s’est guéri. Et elle ... dit à ceux qui habitent sur la terre de faire une image à la bête sauvage”. Révélation 133, 11-15. Comment cette prophétie s’est-​elle réalisée? Le système politique mondial de Satan a reçu un “coup mortel” pendant le premier conflit international. Pour éviter que cela ne se reproduise, la Grande-Bretagne et les États-Unis d’Amérique ont favorisé l’adoration’ du système politique en amenant les nations à “faire une image à la bête sauvage”. Comment leur action s’est-​elle concrétisée? Vers la fin de la Première Guerre mondiale, Woodrow Wilson, le président des États-Unis, a entrepris une campagne en faveur de la Société des nations, dont on envisageait la création. À la Conférence de la paix qui s’est tenue à Paris en 1919, il déclarait d’ailleurs “Des représentants des États-Unis soutiennent ce grand projet d’instituer une Société des Nations. C’est, à notre avis, la clef de voûte de tout le programme qui est l’expression de notre but ... dans cette guerre. ... En résumé, nous sommes là pour veiller à ce que les causes mêmes de cette guerre soient balayées.” Après le discours du président Wilson, David Lloyd George, le premier ministre britannique en personne, s’est exprimé lui aussi en ces termes “Je propose d’appuyer cette résolution. Après le discours magistral du président des États-Unis, j’estime qu’il serait superflu d’ajouter quoi que ce soit pour recommander cette résolution à la Conférence, et ... j’affirme que la population de l’Empire britannique donne résolument son assentiment à cette proposition.” Plus tard la même année, lors d’une rencontre à Londres qui avait pour objet de ratifier l’établissement de la Société des Nations, lecture a été faite d’une lettre du roi de Grande-Bretagne, dont voici un extrait “Nous avons gagné la guerre. C’est une réussite totale. Mais ce n’est pas suffisant. Nous avons lutté pour obtenir une paix durable, et notre devoir suprême est de prendre toutes les mesures possibles pour l’assurer. Dans ce but, rien n’est plus indispensable qu’une Société des Nations solide et à toute épreuve. ... Je recommande cette cause aux citoyens de l’Empire, afin que, aidés de tous les gens de bonne volonté, nous puissions implanter ... un pilier et une défense sûre de la paix, et cela à la gloire de Dieu.” Le 16 janvier 1920, quand la Société des Nations a été instituée, elle réunissait 42 États membres. En 1934, elle en comptait 58. La bête à deux cornes qui monte de la terre avait réussi à inciter le monde à “faire une image de la bête sauvage”. Cette image, ou représentation du système politique de Satan à l’échelle mondiale, est représentée sous les traits de la troisième bête de l’Apocalypse, dont nous parlerons à présent. La bête écarlate Voici le tableau que Jean nous brosse de cette dernière bête “Une bête sauvage de couleur écarlate qui était pleine de noms blasphématoires et qui avait sept têtes et dix cornes.” À propos de cette bête, Jean s’est entendu dire “La bête sauvage que tu as vue était, mais elle n’est pas, et elle est cependant sur le point de monter de l’abîme, et elle doit s’en aller à la destruction .... [Elle] est elle-​même un huitième roi.” Révélation 173, 8, 11. D’après cette description, la Société des Nations a essayé d’agir comme une puissance mondiale sur la scène terrestre. Cependant, elle n’a pas pu empêcher la Seconde Guerre mondiale, qui a éclaté en 1939. C’est alors que la bête a disparu, comme dans un abîme. Pendant la Seconde Guerre mondiale, la Puissance anglo-américaine s’est évertuée à faire renaître cette organisation internationale. En 1941, le premier ministre de Grande-Bretagne, Winston Churchill, et le président des États-Unis, Franklin Roosevelt, ont tenu des conversations secrètes à bord d’un navire sur l’Atlantique. Les deux hommes ont fait une déclaration commune concernant “leurs espoirs d’un avenir meilleur pour le monde” et “l’établissement d’un système général de sécurité plus étendu et permanent”. L’année suivante à Washington, 26 pays ont souscrit à la proposition anglo-américaine de ce que l’on a appelé la “Déclaration des Nations unies”. Cela a débouché sur la création de l’Organisation des Nations unies, le 24 octobre 1945. La bête écarlate était remontée de l’abîme, sous un nouveau nom. Aujourd’hui, 159 pays adhèrent à cette organisation qui, selon leurs espérances, doit perpétuer le système actuel de la domination politique humaine. Cependant, tout cela fait totalement abstraction du Royaume messianique de Dieu qui a été instauré dans le ciel en 1914. Tout humain doit choisir entre la domination de Dieu et celle de l’homme. Sous peu, la bête écarlate ainsi que tous les gouvernements humains seront engagés dans un conflit qui les opposera au Roi établi par Dieu, Jésus Christ. Quelle sera l’issue de ce combat? “L’Agneau [Jésus Christ] les vaincra, parce qu’il est Seigneur des seigneurs et Roi des rois.” Oui, la bête écarlate et tout le système gouvernemental humain s’en iront à la destruction’. — Révélation 1711, 14; voir aussi Daniel 244. Quel soulagement ce sera pour ceux qui n’auront pas été abusés par le dragon et ses trois acolytes! Ceux qui se seront révélés être des sujets fidèles du Royaume de Dieu survivront pour faire partie d’une “nouvelle terre”. Dieu “essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus; ni deuil, ni cri, ni douleur ne seront plus. Les choses anciennes ont disparu”. II Pierre 313; Révélation 213, 4. Dès lors, soumettez-​vous sans hésiter au Royaume de Dieu, le seul gouvernement mondial qui réussira. Et vous pourrez, vous aussi, jouir de ces bénédictions éternelles. [Note] Cette question a été traitée avec plus de détails dans les numéros de La Tour de Garde du 1er et du 15 janvier.
Lan dernier, nous avons orienté en comparution immédiate une personne qui sévissait dans l’un de ces établissements. Elle a été condamnée à une peine de trois ans de prison, dont deux nous avons lutté avec hemos tenido problemas con Accueil chaleureux de Lavinia qui ont dû attendre près d'une heure tandis que nous avons lutté avec un trafic en heure de pointe Rome - elle était très serviable, avec des cartes et des suggestions pour des restaurants locaux. Cálida bienvenida de Lavinia que tuvo que esperar cerca de una hora, mientras que hemos tenido problemas con el tráfico de hora pico Roma - ella era muy servicial, con mapas y sugerencias para restaurantes locales. Nous avons lutté avec cette question, y compris pendant la nuit car il y avait seulement un nombre limité de literies. Hemos tenido problemas con este tema, incluso durante la noche ya que solo había un número limitado de ropa de cama. hemos luchado con Comme nous le savons, les CFC sont bien plus préjudiciables à l'environnement que les HFC, car ce sont des gaz qui appauvrissent la couche d'ozone et contre lesquels nous avons lutté avec succès sous les auspices du protocole de Montréal. Como sabemos, los CFC son mucho más perjudiciales para el medio ambiente que los HFC, ya que son gases que agotan la capa de ozono, contra los que hemos luchado con éxito bajo los auspicios del Protocolo de Montreal. Nous avons lutté avec nos vies pour l'Empire que nos ancêtres ont créé. Hemos luchado con nuestras vidas por el imperio que nuestros ancestros crearon. Autres exemples en contexte Cela vaut également pour la majorité du pays, aux côtés de laquelle nous avons lutté avec tant d'acharnement au cours de ces dernières années. Esto también es aplicable a la mayoría en Kosovo, en favor de la cual hemos peleado tan intensamente durante los últimos años. Nous avons délibéré des questions complexes dans ce conseil, que nous avons lutté avec. Hemos deliberado cuestiones complejas en este consejo, que hemos luchado contra. Pour ajouter des entrées à votre liste de vocabulaire, vous devez rejoindre la communauté Reverso. C’est simple et rapide
Ukrainesont les habitantes et les habitants de ce pays, auxquels nous apportons tout notre soutien. Nous tenons également à rappeler qu’en tant qu’associations, nous avons à cœur de défendre un modèle juste pour toutes et tous : en France, en Europe et dans les pays tiers, pour les agricultrices et les agriculteurs qui produisent
français arabe allemand anglais espagnol français hébreu italien japonais néerlandais polonais portugais roumain russe suédois turc ukrainien chinois espagnol Synonymes arabe allemand anglais espagnol français hébreu italien japonais néerlandais polonais portugais roumain russe suédois turc ukrainien chinois ukrainien Ces exemples peuvent contenir des mots vulgaires liés à votre recherche Ces exemples peuvent contenir des mots familiers liés à votre recherche C'est nous qui avons lutté contre l'apartheid, nous les Africains. Fuimos nosotros, los africanos, quienes luchamos contra el apartheid. Et nous-mêmes, qui avons lutté contre l'apartheid, nous voilà après coup devenus des partisans du terrorisme ! De este modo, también los que nos oponíamos al apartheid nos revelamos a posteriori como prestadores de apoyos al terrorismo. Nous qui avons lutté toute notre vie pour la cause nationale, pour la protection des droits et des intérêts de notre peuple et contre l'hégémonie et l'occupation, nous ne permettrons par qu'une telle tragédie se reproduise. Sin embargo, los que hemos luchado toda la vida por nuestra causa nacional, para la protección de los derechos y los intereses de nuestro pueblo y en contra de la hegemonía y la ocupación no permitiremos que vuelva a ocurrir semejante tragedia. On dit que les femmes sont plus faibles mais, à vrai dire, c'est nous qui avons lutté sur divers fronts, pour la terre, contre la privatisation de l'éducation, pour la santé, parmi d'autres revendications. Pero en verdad somos quienes estamos luchando ante muchos frentes, por la tierra, ante la privatización de la educación, la salud, entre otras reivindicaciones. Il croit qu'il peut nous montrer, à nous qui avons lutté si durement pour la liberté de nos peuples, les vertus de la Déclaration universelles des droits de l'homme. Él cree que puede presentarnos a nosotros -que soportamos la lucha en defensa de los derechos de nuestros pueblos- las virtudes de la Declaración Universal de Derechos Humanos. Plus de résultats C'est donc nous, en Italie, qui avons lancé la lutte contre la peine de mort. Somos nosotros, por tanto, los que en Italia hemos emprendido la lucha contra la pena de muerte. Monsieur le Président, nous qui avons soutenu la lutte pour l'indépendance de l'Erythrée, sommes consternés par l'évolution des autorités de ce pays, qui subit déjà les conséquences dramatiques du récent conflit avec l'Éthiopie. Señor Presidente, los que hemos apoyado la lucha por la independencia de Eritrea estamos consternados por la evolución de las autoridades de este país, que ha sufrido ya las dramáticas consecuencias del reciente conflicto con Etiopía. Nous avons lutté pour comprendre pourquoi... Nous connaissons le prix de l'indépendance nous avons lutté 130 années pour elle. Conocemos el precio de la independencia hemos luchado 130 años por ella. Sous les communistes nous avons lutté contre les conventions. Mira, rechazamos las maneras convencionales. Ce pour quoi nous avons lutté. Nous avons lutté pendant 3 ans, Jackie. Nous avons lutté avec nos vies pour l'Empire que nos ancêtres ont créé. Hemos luchado con nuestras vidas por el imperio que nuestros ancestros crearon. Nous avons lutté bec et ongles pour arriver là où nous sommes aujourd'hui. Nous avons lutté pendant quatre ans pour édifier une institution judiciaire internationale digne des Nations Unies. Nous avons lutté contre les incendies sans assez de gens. Non. Nous avons lutté jusqu'à maintenant. Et c'est contre ça que nous avons lutté. Et nous avons lutté ensemble pour construire une authentique dignité ici. Y luchamos juntos para poder tener una auténtica dignidad. Nous avons lutté pendant 3 ans, Jackie. Aucun résultat pour cette recherche. Résultats 170854. Exacts 5. Temps écoulé 429 ms. Documents Solutions entreprise Conjugaison Synonymes Correcteur Aide & A propos de Reverso Mots fréquents 1-300, 301-600, 601-900Expressions courtes fréquentes 1-400, 401-800, 801-1200Expressions longues fréquentes 1-400, 401-800, 801-1200
Lorganisation s’est entretenue avec 55 personnes qui avaient été détenues dans des camps d’internement puis libérées. Elles avaient toutes été arrêtées pour des actes qui semblaient, selon toute norme raisonnable, absolument licites. Autrement dit, elles n’avaient commis aucune infraction pénale reconnue par le droit French Arabic German English Spanish French Hebrew Italian Japanese Dutch Polish Portuguese Romanian Russian Swedish Turkish Ukrainian Chinese English Synonyms Arabic German English Spanish French Hebrew Italian Japanese Dutch Polish Portuguese Romanian Russian Swedish Turkish Ukrainian Chinese Ukrainian These examples may contain rude words based on your search. These examples may contain colloquial words based on your search. we fought we struggled we have fought we have struggledwe have been struggling we have been fighting we've struggled we've fought we battled We wrestled Pendant des décennies, nous avons lutté pour améliorer les conditions des travailleurs de nos collectivités. We fought for decades to make conditions better for the workers in our communities. Pendant la Seconde Guerre mondiale, nous avons lutté contre une tyrannie sans précédent. In World War II we fought unprecedented tyranny. J'ai attrapé son arme et nous avons lutté. Depuis lors, nous avons lutté pour le réparer. À toutes ces occasions, nous avons lutté pour faire respecter les droits et les libertés de tous. Throughout it all, we have fought to uphold the rights and freedoms of all people. Nous connaissons le prix de l'indépendance nous avons lutté 130 années pour elle. We know the price of independence; we have fought 130 years for it. Ensemble, nous avons lutté avec acharnement pour faire une avancée par rapport à Pékin. Collectively we fought hard to move forward from Beijing. Et pendant une heure, nous avons lutté contre les éléments. And for an hour we struggled against the elements. Il est très important de ne pas compromettre la démocratie pour laquelle nous avons lutté avec tant d'acharnement. It is very important that we not jeopardize the democracy for which we fought so hard. Il semblerait que la campagne d'épuration ethnique contre laquelle nous avons lutté prendra fin d'ici quelques heures. It looks as though within hours cleansing policies that we fought against will be terminated. Dans les négociations relatives au budget du Parlement pour 2012, nous avons lutté pour réduire considérablement la proposition originale de 5,7 %. In the negotiations on Parliament's budget for 2012, we fought to significantly reduce the original proposal of Troisièmement, nous avons lutté dès le début pour défendre le principe selon lequel les futures élections dans notre pays ne doivent exclure personne. Thirdly, we fought right from the beginning for the principle that the coming elections in our country must be all-inclusive. Wo Fat m'a surpris, il s'est jeté sur moi, nous avons lutté pour le pistolet, et déchargé. Wo Fat surprised me, he lunged at me, we struggled for the gun, and it discharged. Comme vous le savez, à cette époque, nous avons lutté avec acharnement pour défendre le Canada. As you know, we fought very strongly for Canada in those days. Ce n'est pas l'Afrique du Sud et la démocratie pour laquelle nous avons lutté, contre les auteurs de l'Apartheid. This is not the South Africa and democracy we fought for against the perpetrators of Apartheid. Et comme vous vous y attendiez, nous avons lutté durement pour supprimer ces menaces. And just as you might expect, we fought as hard as we could to eliminate these threats. Aujourd'hui ce n'était pas notre jour, nous avons lutté avec le vent. Today wasn't our best practice day of the season, we struggled with the wind. Voici comment nous avons lutté contre le spam en 2018. Here's more about how we fought webspam in 2018. Nous dépendions que pour le travail, et nous avons lutté parfois. We depended on that for work, and we struggled sometimes. Ainsi, pendant 200 ans, nous avons lutté face aux conséquences de ces changements. And for 200 years we struggled with the consequences of those changes. No results found for this meaning. Results 343. Exact 343. Elapsed time 276 ms. Documents Corporate solutions Conjugation Synonyms Grammar Check Help & about Word index 1-300, 301-600, 601-900Expression index 1-400, 401-800, 801-1200Phrase index 1-400, 401-800, 801-1200

EnGironde, vers Landiras, où 7 400 hectares ont brûlé dans la semaine, le feu est fixé. Les habitants évacués ont enfin pu rejoindre leur

Rendez-vous le 9 août à 9H30 au tribunal de Montreuil 63 rue Franklin pour soutenir l’occupation lors de la prochaine audience, puis rassemblement devant la mairie à 11h30 ! Laissez-nous nous présenter. Nous sommes un collectif de personnes migrantes majoritairement des femmes dont certaines sont enceintes, et des enfants dont le plus jeune a 15 jours. Nous sommes sans domicile. Nous avons déjà épuisé toutes les solutions temporaires de logement avec le 115 et d’autres organismes. Le 115 propose des hébergements temporaires, d’un à quelques jours, avant de nous remettre à la rue. Cette solution d’urgence nous oblige à être isolées et nous déplacer dans toute l’Île-de-France. Depuis plusieurs mois, nos seules solutions étaient de dormir à la rue. Face à cette situation inacceptable, nous avons décidé d’occuper un restaurant vacant depuis au moins 6 ans au 30bis avenue Pasteur à Montreuil pendant un mois. Nous avions aménagé au mieux ce lieu mais il ne pouvait pas être une situation durable car il était en mauvais état et que la Mairie a décidé de nous expulser. La Préfecture du 93 a été alertée à maintes reprises au sujet de notre relogement mais nous n’avons pas de réponses. Nous sommes soutenues au quotidien par des associations, des collectifs solidaires de Montreuil mais également par des habitants, habitantes de Montreuil. Aucune proposition de relogement à long terme et collective n’a été faite alors que la Mairie a pris un arrêté pour demander notre expulsion. Afin d’éviter une de nous retrouver à la rue et à tous ses dangers, nous avons quitté ce squat et décidé d’occuper un nouveau lieu dans le bas-Montreuil. Nous voulons vivre dans des meilleures conditions. Aujourd’hui nous voulons juste le meilleur pour nos enfants et un suivi pour les femmes enceintes. Nous voulons un endroit pour vivre à long terme, pas un endroit temporaire. Nous maintiendrons le lieu propre, et nous tiendrons compte du voisinage. Nous allons organiser des activités pour les enfants comme l’apprentissage des langues, des sorties dans des parcs. Nous voulons aussi que ce lieu soit le siège de notre association. Le mairie prétend nous aider et se battre pour nous mais ils prennent un arrêté pour nous expulser. Donc nous nous battons toutes seules avec nos enfants, pour leur donner une bonne éducation, et une bonne éducation ne peut pas se faire dans la rue. La mairie nous a dit qu’ils ne pouvaient pas trouver 120 places de logement, mais sur son territoire il y a beaucoup de logements vides. Nous sommes là depuis plus de 48h et nous faire sortir de ce bâtiment est illégal. Nous sommes chez nous et nous comptons bien rester. On espère que la mairie de Montreuil va nous laisser un peu de répit dans ce nouveau lieu. Si elle désire que nous libérions ce lieu, elle devra nous proposer de vraies solutions d’hébergement. Maintenant nous sommes là, mais notre nouvelle maison est toujours menacée par une expulsion car le propriétaire nous a assignées en justice pour l’occupation du bâtiment. Lors d’une première audience le 6 juillet dernier au tribunal d’instance de Montreuil, un report a été obtenu pour le 9 août prochain. Rendez-vous le 9 août à 9H30 au tribunal de Montreuil 63 rue Franklin pour soutenir l’occupation lors de la prochaine audience, puis rassemblement devant la mairie à 11h30 ! Les du collectif Pasteur A propos de l’audience du 6 juillet au tribunal de Montreuil Retour d’ du collectif Pasteur La juge nous a demandé nos papiers d’identité. Il faut les pièces d’identité partout, à l’hôpital, au tribunal…. Les juges nous ont pas adressé la parole, ils nous ont juste demandé nos papiers et ils n’ont parlé qu’avec l’avocate. On entendait pas bien, mais on pouvait comprendre que ça se passait mal. la juge voulait nous juger le même jour ce qui n’est pas normal, c’est comme une sorte d’agression. Le bâtiment doit être vendu, mais nous on est là parce qu’on n’a pas d’endroit ou aller, on peut nous donner un temps, le temps que chacune trouve un endroit ou aller, certaines personnes on déjà eu des solutions, et nous on attend des solutions. La juge est sensée réfléchir plus que la propriétaire, mais elle considère que la vente est plus importante que de mettre des gens à la rue. La mairie ne fait toujours rien, ne dit toujours rien. La seule chose qu’elle a fait jusqu’à maintenant c’est un arrêté d’expulsion. On est allé les voir, ils ont fermé la porte. On a demandé à croiser le maire et on a jamais eu de réponse. Retour de personnes solidaires présentes à l’audience Le 6 juillet avait lieu la première audience du nouveau squat du collectif Pasteur. Un report était demandé dans l’attente d’obtenir l’aide juridictionnelle AJ. D’ordinaire ces demandes sont systématiquement acceptées, mais cette fois la juge était prête à prendre l’affaire le jour même. Suivant ainsi les arguments du propriétaire qui mettaient en avant l’urgence à expulser les habitantes. Cette urgence plaidée par les proprios, elle est justifiée par une promesse de vente et un diagnostique datant de 2021 qui présenterait des problèmes de gaz et d’électricité des locataires occupaient les lieux jusqu’à début 2022, autant dire que le problème était inexistant. Au fond l’urgence est juste de permettre au propriétaire de faire de la thune sur son bien, le diagnostique n’ayant pas été problématique tant que des locataires payaient un loyer, mais devenant soudainement dangereux quand la vente de son bâtiment est retardée par des squatteurs. La juge a fini par concéder un report mais semble bien décider à juger à la prochaine audience, et donc à décider à quel moment elle les remettra à la rue. Soyons nombreux à les soutenir le 9 août ! 5HA03N.
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